Art du bonheur https://artdubonheur.com Magazine bonheur, bien-être, santé, alimentation, psychologie, mode de vie, alimentation, régime, équilibre, yoga, méditation, mieux-être, développement personnel Sun, 16 Oct 2016 20:42:45 +0000 fr-FR hourly 1 Les distorsions identitaires: nos souffrances intérieures https://artdubonheur.com/distorsions-identitaires/ Sat, 12 Mar 2016 02:42:43 +0000 http://artdubonheur.poison-ivy-oak-sumac.com/?p=1949 À de trop nombreuses occasions, nous souffrons de nous-mêmes à cause des distorsions identitaires. Ce sont des distorsions cognitives qui s’attaquent à notre identité en déformant nos croyances sur nous-même.

Cet article Les distorsions identitaires: nos souffrances intérieures est apparu en premier sur Art du bonheur.

]]>
À de trop nombreuses occasions, nous souffrons de nous-mêmes. Et quelle en est la cause? Le fait que nous interprétons mal les événements qui sont liés à ce que nous sommes. Ce sont des distorsions identitaires. Il ne faut pas nous leurrer, ce que nous pensons de nous-mêmes n’est pas toujours vrai! Les distorsions identitaires ne sont rien de moins que des distorsions ou dissonances cognitives qui, de diverses façons, s’attaquent à notre identité en déformant les croyances que nous entretenons à notre sujet.

Nos distorsions identitaires occasionnent de nombreuses insatisfactions personnelles. Elles nous font réagir de manière conflictuelle et destructrice à travers la rancune, l’amertume ou la susceptibilité, par exemple.

De plus, ces distorsions sont extrêmement difficiles à corriger car elles sont directement liées à notre identité. En effet, modifier une partie erronée de la vision de nous-mêmes équivaut un peu à nier ce que nous sommes, ce que nous croyons être.

Les distorsions identitaires : nos souffrances intérieures (infographie)

Les distorsions identitaires : nos souffrances intérieures (infographie)

Nous entretenons nos distorsions identitaires

Qu’est-ce qui nous prédispose à souffrir de distorsions identitaires?

  • Renforcer nos croyances
    La tendance à concentrer notre attention sur les informations qui prouvent ce que nous croyons déjà de nous-mêmes. Par exemple, une personne qui manque d’estime de soi porte attention aux événements qui lui font croire qu’elle ne vaut rien.
  • Résistance au changement
    Les informations qui constituent l’identité sont résistantes au changement.
  • Difficultés à se corriger
    Il est plus facile d’entretenir nos croyances, même lorsqu’elles sont fausses, plutôt que de les réviser. Il est donc plus difficile de corriger nos erreurs et d’aborder différemment nos problèmes.
  • Démotivation
    Il semble plus facile de se décourager que de se motiver devant les défis et les difficultés.
  • Penser à court terme
    Nous tendons davantage à satisfaire rapidement nos désirs plutôt qu’à rechercher des gains supplémentaires à plus long terme, comme le travail sur soi. Autrement dit, nous pensons plus facilement à court terme qu’à long terme.
  • Agressivité et réaction
    Lorsque nous nous sentons lésés, nous sommes plus prompts à devenir agressifs et à nous refermer qu’à nous ouvrir et à rechercher des solutions.

Comment entretenons-nous nos problèmes identitaires?

  • Formuler nos problèmes incorrectement
    Par exemple, au lieu de formuler un sentiment de rejet ainsi « Que puis-je faire pour que les gens m’acceptent? », on peut se dire « Les gens ne sont pas obligés de toujours m’apprécier ».
  • Répéter sans cesse les mêmes solutions inefficaces
    Par exemple, au lieu de toujours se demander ce que nous pouvons faire pour impressionner les autre, on peut se dire « Je me sentirai bien mieux si je reste authentique, même si je n’impressionne personne ».
  • Vouloir confirmer nos hypothèses invalides
    Un exemple de fausse hypothèse consisterait à croire que les gens nous rejetteront parce que nous sommes indignes d’être appréciés. Ils nous rejetteront surtout si nous adoptons des attitudes désagréables.

Démasquer nos distorsions identitaires

Les explications fallacieuses qui justifient les déséquilibres

Nous avons tous tendance à protéger notre identité et à justifier nos actions. Mais nous omettons souvent de considérer que nous sommes responsables de nos problèmes, du moins en partie. Cette tendance nous garde inconscients des ressources dont nous disposons pour endiguer notre souffrance.

Nos processus cognitifs nous portent aussi à confirmer nos hypothèses. Nous sélectionnons donc les informations qui soutiennent nos croyances et nous ignorons celles qui les réfutent. Par exemple, si je suis déjà convaincu que je ne possède pas de valeur personnelle, je me concentrerai sur mes échecs et j’ignorerai complètement mes succès. Pourtant, le souvenir de mes réussites contredirait la vision erronée de moi-même.

Les conclusions arbitraires

Lorsque nous expliquons les événements quotidiens, nous omettons souvent de réviser nos interprétations à la lumière des faits réels. Par exemple, Brigitte procède de cette manière lorsqu’elle vit un échec et qu’elle conclut qu’elle ne réussira rien de bon. Elle utilise contre elle-même des distorsions ou dissonances cognitives. Il y a d’abord la généralisation qui lui fait croire que son échec signifie qu’elle ne réussira jamais. Il y a ensuite les fausses relations de cause à effet. Brigitte se dit que parce qu’elle a vécu un échec (cause), elle est condamnée à échouer continuellement (effet).

À la place de conclure au pire, comme Brigitte, vous gagnez davantage à toujours rechercher plus d’informations, à enrichir vos interprétations. Vous apprendrez ainsi à mieux vous connaître et vous trouverez des preuves bien réelles que vous pouvez réussir ce que vous entreprenez.

Les conclusions simplistes

Il existe d’autres manières de refuser d’apprendre et de se fermer à la nouveauté. C’est ce qui se produit lorsque nous formulons des conclusions absolues et simplistes. Par exemple, si Isabelle doit toujours réussir avec brio tout ce qu’elle entreprend, elle sera anxieuse à la seule idée d’échouer. Cette appréhension la convaincra peut-être ne pas se risquer à entreprendre de nouvelles activités. Car on ne peut pas échouer ce que l’on ne fait pas.

Ces conclusions simplistes prennent aussi la forme de pensées « magiques » dont la signification est proprement irrationnelle. Par exemple, il est un peu sommaire de dire « Je ne l’ai pas rappelé parce que j’avais l’impression que je l’aurais dérangé », car nous ne disposons d’aucune preuve tangible. Cette une raison insuffisante pour refuser d’appeler une personne, surtout quand nous avons une bonne raison de la faire.

Les raisonnements circulaires

La manière dont nous raisonnons nous empêche parfois tout simplement de réfléchir. C’est le cas des raisonnements circulaires. Ce sont des raisonnements qui se prennent eux-mêmes pour objet! Par exemple, Lise affirme qu’elle ne peut pas réussir une activité qu’elle n’a jamais réalisée simplement parce qu’elle ne l’a jamais réalisée.

Elle s’enferme ainsi dans une impasse qu’elle a elle-même créée! Tant que Lise ne sort pas de son raisonnement circulaire, elle se coupe de toute possibilité d’apprendre et se confine à sa conclusion fallacieuse tout en la renforçant.

Se convaincre soi-même

Nous utilisons fréquemment la sélection d’informations pour nous convaincre nous-mêmes et attribuer des causes erronées à nos problèmes. Nous devenons ainsi prisonniers de nos propres convictions, car nous recherchons seulement les informations qui les corroborent.

Les pensées déprimantes suscitent d’ailleurs ce genre de sentiment d’emprisonnement. Elles nourrissent la conviction que nous ne pouvons rien accomplir, ce qui entretient un contexte de vie stérile. Il se produit le même phénomène avec l’envie. La personne ou la situation que nous envions nous donne l’impression d’être inférieurs parce que nous estimons que nous devrions être autrement. Nous concluons à un manque de valeur ou de capacités de notre part.

La sélection d’informations concentre notre attention sur ce que nous ne sommes pas. Elle nous condamne à la tristesse et à la stagnation au lieu de nous motiver à agir et à nous dépasser. À la place, nous pouvons accepter notre identité et tenter de nous améliorer dans les limites de ce que nous sommes vraiment.

L’anticipation de fausses menaces

Il est normal de réagir avec intensité pour se protéger des expériences désagréables. Mais il devient absolument inadapté de réagir de la même manière lorsque les menaces ne sont pas réelles.

Si l’imagination nous permet de créer de splendides œuvres d’art et de régler des problèmes presque insolubles, elle nous fait également concevoir le pire même lorsqu’il n’existe pas! Et les émotions comme l’anxiété que suscitent nos fantasmes sont parfois plus fortes et d’une durée plus longue que lorsque les menaces sont bien réelles.

À la suite de divers incidents fâcheux, nous développons parfois sans le savoir la peur d’être brimés, agressés ou humiliés. Nous nous effrayons de diverses situations sans même qu’elles ne se produisent. Nous surestimons aussi les risques que des désastres surviennent, même lorsqu’ils semblent absolument irréalistes.

Les personnes anxieuses croient qu’il est parfaitement normal et plausible que des catastrophes se produisent. Elles supportent cette croyance à l’aide d’explications bancales. Et lorsque les événements anticipés ne se produisent pas, cela n’effrite pas leurs convictions pour autant. « Il ne s’agit que d’une chance passagère », se disent-elles!

L’égocentrisme

L’égocentrisme consiste à privilégier son avantage personnel au détriment de celui de la collectivité. Au niveau biologique, cette attitude est normale puisque nous visons d’abord à survivre et à subvenir à nos besoins. Mais l’égocentrisme devient nuisible lorsqu’il se systématise et nous fait pratiquement ignorer l’existence des autres. Cette distorsion identitaire tend à nous faire interpréter les événements comme si le monde tournait autour de notre personne, comme si tous les événements devaient répondre à nos désirs!

Pourtant, nous avons tout avantage à accepter que les événements se déroulent indépendamment de nos intérêts, que les autres agissent selon leurs propres valeurs. Cela nous aide à nous adapter et à améliorer nos conditions de vie. Ainsi, lorsque nous constatons que la poursuite de nos fins nuit au bonheur des autres, nous pouvons élargir notre point de vue. Car nous obtenons toujours plus d’avantages à collaborer et à apprendre des autres qu’à rechercher seulement notre avantage individuel.

Les fausses croyances sur nous-mêmes et sur la vie

L’être humain possède la tendance naturelle à prendre ses désirs pour des absolus, à voir ses conclusions comme des certitudes. Par exemple, il est normal de vouloir que les autres nous acceptent et nous apprécient. Ce sentiment d’inclusion est garant de bonheur. Mais il est excessif de croire que les autres doivent toujours nous aimer et que nous serons profondément malheureux si ce n’est pas le cas! Ce sont des fausses croyances au sujet de nous-mêmes et de la vie.

Qui sommes-nous?

Qui sommes-nous?

La compétence et l’appréciation à tout prix

Nous désirons profondément être appréciés et approuvés des autres et nous cherchons à voir notre valeur reconnue. Les problèmes surgissent lorsque ces désirs prennent la forme d’absolus. Les énoncés suivants vous en fournissent quelques exemples.

  • Je dois absolument être adéquat et compétent dans tout ce que je fais.
  • Ma valeur personnelle correspond à ce que j’accomplis dans la vie.
  • Les autres ne m’accorderont de la valeur que si je les impressionne par mes accomplissements.
  • La réussite de ceux que je côtoie fait ombrage à ma valeur.
  • Pour mériter d’être considéré, je dois réussir tout ce que j’entreprends.
  • Si j’admets que j’ai fait une erreur, cela revient à affirmer que je suis faible et médiocre.
  • Les personnes que je fréquente doivent toujours m’apprécier et m’approuver.
  • Il est horrible et insoutenable de ne pas réussir.

Ces croyances despotiques prennent souvent toute la place et s’attaquent directement à notre identité. Elles engendrent différents troubles, allant du manque d’estime de soi et de motivation jusqu’à l’agressivité, l’anxiété et même la dépression.

Se faire traiter comme on le souhaite

Les relations interpersonnelles nourrissent une part très importante de notre identité. Il est normal que nous prêtions aux autres nos valeurs, nos croyances et notre vision du monde. Il est également normal de préférer que les autres nous traitent avec considération, ouverture et déférence.

Malheureusement, ces désirs peuvent prendre une tournure trop idéale et nous causer quelques soucis. Il s’agit de pensées absolues qui pervertissent notre vision de nous-mêmes et de la vie. Voici quelques exemples de la forme qu’elles peuvent prendre :

  • Les autres doivent toujours me porter suffisamment d’attention.
  • Les autres doivent toujours me traiter avec l’estime que je mérite.
  • Les autres doivent toujours être d’accord avec moi.
  • Les autres doivent faire attention à moi et me comprendre.
  • Je ne vaux rien si je ne suis pas toujours apprécié par les autres.
  • Si les autres me critiquent, c’est qu’ils me rejettent et me déprécient.

Obtenir ce que l’on désire

Nous tentons habituellement de répondre à nos besoins d’une manière efficace et rapide. Malheureusement, ce profond désir d’obtenir tout ce que nous souhaitons se mue souvent en une série de croyances irréalistes qui nuisent à notre bien-être. Voici quelques exemples de ces distorsions :

  • Je dois absolument obtenir ce que je désire.
  • Mes activités et mon contexte de vie doivent être ordonnés et je dois les contrôler comme je le veux.
  • Je dois subvenir à mes besoins facilement et rapidement sans avoir à fournir trop d’efforts.
  • Les personnes qui prennent des décisions sont fortes et possèdent de la valeur tandis que les autres sont fainéantes et minables.
  • Mon point de vue est le seul valable; lorsque le point de vue des autres diverge du mien, c’est qu’ils se trompent.
  • Si je cède au désir des autres, c’est que je suis faible et sans valeur.
  • Les autres essaient continuellement de me contrôler et je ne dois pas les laisser faire.

La susceptibilité : être réactif et défensif

Il est tout à fait normal de défendre l’intégrité de notre identité. Le problème, c’est que nous revendiquons même les facettes néfastes de notre personnalité et nous nous fermons à la possibilité de les réviser. Autrement dit, nous réussissons habituellement de nous faire critiquer, même quand les autres ont raison.

Cette attitude nous nuit et suscite souvent des conflits. Lorsque notre identité souffre d’un déséquilibre, nous doutons de notre valeur et nos émotions sont facilement sollicitées. Cet état nous fait réagir avec agressivité et nous empêche de tenir compte des informations plus valides qui rééquilibreraient ce que nous pensons de nous-mêmes.

Ainsi, lorsque nous constatons que certaines de nos attitudes sont néfastes, nous tendons habituellement à les défendre et à les nier au lieu d’essayer de nous améliorer. Et nous employons les moyens de défense les plus divers pour y parvenir : justifications, dénie de nos attributs négatifs, agressivité, etc.

Ces dispositifs engendrent plusieurs conséquences désastreuses, qui vont de la dépression au rejet social. Tout cela n’entretient guère notre état de bien-être. Un remède à cette tendance réactive consiste donc à cesser de nous évaluer négativement. De toute manière, qui peut prétendre déterminer la valeur entière d’une personne?

Trop concentrer son attention sur soi-même

Les personnes déprimées concentrent davantage leur attention sur elles-mêmes. Cela joue un rôle fondamental dans le développement de leur état dépressif. Mais de quel genre de concentration s’agit-il? Cela consiste simplement à porter une attention dépréciative sur soi-même : « Suis-je à la hauteur? » ou « Qu’est-ce que les autres vont penser de moi? »

Pourtant, la tendance à se concentrer sur nous-mêmes ne découle pas d’une intention malsaine de notre part. La plupart du temps, nous ne sommes pas conscients de cette attention et nous pouvons difficilement évaluer ses conséquences fâcheuses. Ces pensées dévalorisantes renforcent l’association entre notre identité et des caractéristiques négatives. Des conclusions comme « Je n’ai aucune valeur » ou « Je ne peux rien réussir » en sont de bons exemples.

Si vous avez l’habitude de concentrer excessivement votre attention sur vous-mêmes, changez-vous les idées! Rencontrez des amis, faites de nouvelles activités, car cela vous aidera à ne pas vous concentrer négativement sur votre identité. De cette manière, vous minimiserez progressivement les occasions où vous vous dépréciez, vous cesserez d’interpréter négativement votre vie et votre futur.

Quelques conséquences des distorsions identitaires

Selon nos expériences et notre manière de les interpréter, nous avons développé une identité plus ou moins riche, plus ou moins équilibrée. Notre degré de bien-être découle beaucoup de ces informations. Car toutes les croyances erronées à notre sujet occasionnent des effets négatifs.

En voici plusieurs exemples :

  • Nous nous comparons constamment aux autres.
  • Notre opinion sur nous-mêmes dépend de l’opinion des autres.
  • Nous manquons de constance dans notre manière de nous percevoir et de nous définir.
  • Nous manquons de confiance et d’estime de soi.
  • Nous sommes incapables de considérer le point de vue des autres.
  • Nous réagissons avec impatience à différentes situations.

Pour favoriser notre bien-être, nous devons donc améliorer la validité des différentes facettes de notre identité qui ont intégré des distorsions. Il s’agit de réaménager positivement le sens de notre vision de soi.

Briser nos distorsions identitaires en 8 points

  • Cesser de nous évaluer négativement
  • Entretenir des attentes réalistes
  • Ne pas trop exiger des autres
  • Entretenir une opinion juste des autres
  • Demeurer ouvert aux autres et aux opinions nouvelles
  • Ne pas nourrir nos peurs et nos préjugés
  • Rechercher le plus d’informations possible avant de conclure
  • Faire de nouvelles activités, rencontrer d’autres gens

Bibliothèque

[asa2_smart_collection cat_slug= »identite » tplid= »1″ associate_id_set= »artdubonheur » /]

[asa2_smart_collection cat_slug= »estime-de-soi » tplid= »1″ associate_id_set= »artdubonheur » /]

Vidéos

Autres ressources

https://fr.wikipedia.org/wiki/Identit%C3%A9_%28sciences_sociales%29

http://www.yrub.com/psycho/psyid01.htm

http://www.scienceshumaines.com/identite-des-conflits-identitaires-a-la-recherche-de-soi_fr_12390.html

https://fr.wikipedia.org/wiki/Identit%C3%A9_personnelle

Cet article Les distorsions identitaires: nos souffrances intérieures est apparu en premier sur Art du bonheur.

]]>
Le manque d’estime de soi: comment en sortir https://artdubonheur.com/manque-estime-de-soi/ Fri, 11 Mar 2016 01:35:04 +0000 http://artdubonheur.poison-ivy-oak-sumac.com/?p=1931 C’est la négation de soi, l’autodénigrement, une perspective défavorable qui englobe toute notre identité. Comment faire pour en sortir? Réviser nos distorsions identitaires et rénover la manière dont vous vous percevez.

Cet article Le manque d’estime de soi: comment en sortir est apparu en premier sur Art du bonheur.

]]>
Il est fréquent de se concentrer sur soi et de ruminer des pensées négatives lorsque nous vivons des événements éprouvants. C’est la négation de soi, l’autodénigrement. Plus qu’une simple distorsion ou dissonance cognitive, il s’agit d’une perspective défavorable qui englobe toute notre identité et qui mine notre estime de soi.

La tendance à se concentrer sur nos caractéristiques et nos émotions négatives a d’ailleurs été associée à la dépression. C’est la répétition des mêmes distorsions qui donnent à notre identité cette teinte défavorable. Cette attitude perpétue un état difficile à supporter qui conduit, par exemple, à nous croire indigne d’être respectés ou même d’être aimés. Nous nous sentons coupables et honteux, bref, nous multiplions les reproches à notre endroit.

Le manque d’estime de soi et l’autodénigrement sont mensongers. Il nous font entretenir de fausses croyances à notre sujet à travers des désirs irréalistes. La distorsion de sélection d’informations nous concentre sur ce que nous voudrions être et sur ce que nous ne sommes pas de manière à augmenter l’insatisfaction.

Par exemple, si je rêve d’être un auteur reconnu mondialement alors que mes livres ne bénéficient pas d’un succès international, je me dirai que je ne suis qu’un raté. Un peu déficient comme raisonnement, non?

Le manque d'estime de soi (infographie)

Le manque d’estime de soi (infographie)

Les signes du manque d’estime de soi

  • Croire que nous ne sommes pas de taille à faire face aux événements.
  • Manquer de confiance en nos capacités et nous empêcher de faire de nouvelles activités.
  • S’octroyer la responsabilité des événements dont nous ne sommes pas responsables (culpabilité).
  • Se croire toujours la source de ses problèmes ou des problèmes des autres.
  • Se réprouver, se blâmer, se discréditer.
  • Ruminer des pensées négatives.

Être incapable de s’estimer

Notre identité influence beaucoup la manière dont nous interprétons les paroles et les réactions des autres. Cette capacité est très utile car elle nous aide à gérer efficacement les informations relatives à nous-mêmes. Mais, comme vous le savez, nos interprétations ne sont pas toujours valides. Et l’interprétation des informations à notre sujet ne fait pas exception, surtout lorsque nous avons tendance à nous dénigrer. C’est ce qui se produit lorsque nous n’arrivons pas à nous estimer.

Si cela se produit dans votre vie, je vous suggère d’utiliser la remise en question (recadrage) pour déconstruire les croyances négatives que vous entretenez à votre endroit.

Confirmer l’opinion négative de soi

Les personnes qui se concentrent sur leurs attributs négatifs recherchent tout ce qui confirme leur absence de valeur. Elles interprètent les événements et choisissent précisément les informations qui les dénigrent. Elles entretiennent des attentes négatives face à leur avenir et expliquent leurs échecs par leur seule faute. Cet infâme processus renforce l’idée profondément négative que ces personnes ont d’elles-mêmes.

La tendance à confirmer l’opinion négative de soi nous porte aussi à imaginer les critiques que les autres peuvent nous adresser. Nous interprétons alors des gestes et des paroles anodins comme des signes de dénigrement. Pourtant, ces conclusions ne proviennent que de la tendance à confirmer l’ »hypothèse » que nous ne possédons aucune valeur. Le manque d’estime de soi concentre notre attention sur nos imperfections et nos erreurs au point d’oublier nos qualités et nos succès.

La généralisation participe également à ce désordre identitaire. Lorsque nous nous sentons inférieurs aux autres, nous généralisons quelques lacunes à notre personne entière. Cela ne nous aide pas à croire en notre valeur! Par exemple, si j’admets que je me suis trompé, cela ne signifie pas que je fais toujours des erreurs.

Avoir peur du rejet et de l’humiliation

La honte suscite de l’autodénigrement parce qu’elle implique un rejet réel ou fictif de la part des autres. Le sentiment de rejet ne valorise personne. Une des conséquences importantes de cet autodénigrement consiste à nier notre valeur dans différents domaines. Ce faisant, nous finissons par croire que les autres ne nous accordent pas de valeur non plus. Cette constatation fallacieuse fait naître l’humiliation. La peur d’être jugé et d’être rejeté constitue peut-être la critique la plus difficile à endurer, surtout lorsque nous mettons déjà en doute notre identité.

Les sentiments de rejet et d’humiliation sont très difficiles à vivre. Le problème consiste à imaginer que nous ne sommes pas aussi estimables que les autres. Les jugements à notre endroit sont acerbes mais absolument invalides. Nous présumons que nous serons désavantagés, méprisés et impuissants. La peur du rejet suscite donc beaucoup d’agressivité. Cette réaction vise à nous protéger de la souffrance que le présumé rejet occasionnera. Pourtant, la plupart du temps, c’est cette réaction inadaptée qui suscite le rejet, et non l’inverse. Ce processus destructeur nous conduit aussi à éviter les relations interpersonnelles, l’intimité, ce qui engendre beaucoup de solitude.

N’est-il pas tragique de nous sentir honteux, stupides, inappréciables et vulnérables lorsque nous n’avons aucune raison valide de tirer ces conclusions? Nous devons nous aimer suffisamment pour respecter les autres tout en privilégiant nos propres choix. Pour y arriver, vous pouvez toujours remettre en question les intentions négatives que vous croyez que les aux autres ont à votre endroit.

Tristesse, mélancolie, psychologie

Tristesse, mélancolie, psychologie

Une identité plus forte pour plus d’estime de soi

C’est pourquoi il est aussi important de surveiller la validité de notre interprétation et des croyances à notre égard. Au lieu de refuser les marques d’estime de la part des autres, vous pouvez utiliser la remise en question (recadrage) pour réviser vos distorsions identitaires et rénover la manière dont vous vous percevez, rénover votre identité. La possibilité de vous accepter tels que vous êtes vous soulagera de la peur d’être humiliés.

Bibliothèque

[asa2_smart_collection cat_slug= »identite » tplid= »1″ associate_id_set= »artdubonheur » /]

[asa2_smart_collection cat_slug= »estime-de-soi » tplid= »1″ associate_id_set= »artdubonheur » /]

Vidéos

Autres ressources

https://fr.wikipedia.org/wiki/Identit%C3%A9_%28sciences_sociales%29

http://www.yrub.com/psycho/psyid01.htm

http://www.scienceshumaines.com/identite-des-conflits-identitaires-a-la-recherche-de-soi_fr_12390.html

https://fr.wikipedia.org/wiki/Identit%C3%A9_personnelle

Cet article Le manque d’estime de soi: comment en sortir est apparu en premier sur Art du bonheur.

]]>
Identité et estime de soi: soyez authentique! https://artdubonheur.com/identite-estime-de-soi/ Fri, 19 Feb 2016 19:18:37 +0000 http://artdubonheur.poison-ivy-oak-sumac.com/?p=1725 Mieux vous connaître et entretenir une opinion saine et réaliste de vous-mêmes afin de vivre chaque jour avec une identité harmonieuse et authentique.

Cet article Identité et estime de soi: soyez authentique! est apparu en premier sur Art du bonheur.

]]>

Le désarmement extérieur passe par le désarmement intérieur.
Le seul vrai garant de la paix est en soi.
Dalaï-Lama

Qui n’a pas un jour rêvé de mieux se comprendre? D’arriver, enfin, à s’aimer. Cet article, traitant de l’estime de soi, est dédié à celles et ceux qui ont décidé de faire d’eux-mêmes leur plus grand projet, pour tenter d’améliorer le monde à travers ce qu’ils sont.

Ces personnes ont le courage d’affronter l’incertitude au tréfonds d’elles-mêmes et elles découvriront encore plus que ce qu’elles avaient espéré. À travers diverses explications, je tâcherai de vous aider à mieux vous connaître et à entretenir une opinion saine et réaliste de vous-mêmes. Même si nous ne savons jamais complètement qui nous sommes, nous nous révélons chaque jour un peu plus à nous-mêmes.

Il s’avère donc bénéfique de nous arrêter un peu et de nous assurer que les motivations derrière nos choix sont en accord avec ce que nous sommes, pour vivre chaque jour avec une identité harmonieuse et authentique.

Identité et estime de soi (infographie)

Identité et estime de soi (infographie)

Améliorez votre équilibre identitaire et votre estime de soi

Nous sommes souvent prisonniers de notre façon de nous percevoir. Pour être heureux, nous ne devons pas seulement interpréter positivement les événements. Nous devons surtout éliminer les conclusions invalides issues de nos distorsions identitaires. Une étape fondamentale pour améliorer notre vision de soi consiste à réviser les raisons, fausses pour la plupart, qui nous font croire que nous ne pouvons rien changer dans notre vie. Si vous vous sentez mal avec vous-mêmes, le fait d’en prendre conscience constituera peut-être l’étape la plus difficile puisqu’elle touche directement à la manière dont vous vous percevez.

Mieux vous connaître

L’identité constitue la base fonctionnelle à partir de laquelle nous définissons notre vie. Il est ainsi bien plus difficile de modifier son contenu que de changer de simples croyances qui ne nous concernent pas. C’est la raison pour laquelle il est aussi important d’être à l’affût des déséquilibres et des distorsions qui peuvent s’intégrer à notre identité. C’est aussi la raison pour laquelle nous devons bien nous connaître. En effet, le manque d’informations ne nous fournit aucun point de repère. Il devient impossible de mesurer l’étendue de toutes les connaissances qui nous manquent.

À l’inverse, plus nous disposons de connaissances, plus nous sommes conscients de l’ampleur de notre ignorance. Nos connaissances nous font alors réaliser l’extrême complexité du monde et de nous-mêmes. Ainsi, mieux nous nous connaissons et plus nous savons combien nous sommes complexes. Nous ne nous réduisons pas à peu de choses. Cette connaissance de soi nous aide à contrer les distorsions identitaires qui simplifient, généralisent et réduisent ce que nous sommes, « Je ne vaux rien », par exemple.

Dans les sociétés de consommation, trop de personnes se fuient elles-mêmes. Elles s’étourdissent d’activités et évitent de se poser des questions, de se connaître un peu mieux. Seulement, la connaissance de soi n’est pas une simple mode. Elle est une étape importante, voire obligée, pour quiconque désire améliorer sa vision de soi et son équilibre.

Les avantages d’une identité stable et résistante

  • Une humeur positive dans vos activités quotidiennes. Voici le type de pensées que vous pouvez avoir :
    – Je me sens bien.
    – Je trouve la vie agréable.
  • Une évaluation positive de soi.
    – Je mérite le mieux pour moi-même.
    – Je possède de nombreuses qualités.
  • Une évaluation positive de l’avenir.
    – Je réussirai ce que j’entreprendrai.
    – L’avenir me sera favorable.
  • Une perception favorable des relations avec les autres.
    – Les gens m’apprécient.
    – Les gens me respectent.

La remise en question en faveur de votre identité

Nous interprétons toujours les événements avant de réagir ou de ressentir quelque émotion que ce soit. Et, contrairement à ce que nous pensons souvent, nos conclusions sur nous-mêmes ne sont pas toujours vraies. Elles peuvent même être complètement fausses! Nous ne contrôlons pas les autres ni les événements, mais nous pouvons maîtriser notre manière d’interpréter. Et cela influence directement la vision de nous-mêmes.

La remise en question assure de deux manières la qualité des informations qui constituent notre identité.

  • La remise en question veille à ce que nos informations identitaires soient suffisamment nombreuses (connaissance de soi).
  • Le remise en question vise à ce que ces informations soient valides, pour obtenir une identité authentique et équilibrée.

Ainsi, la remise en question nous évite de conclure négativement à notre sujet lorsque nous ne disposons pas d’informations suffisantes pour le faire. En identifiant les distorsions identitaires, elle nous aide également à réfuter les croyances invalides sur nous-mêmes et à réviser l’ensemble des informations tellement importantes qui forment notre identité.

Les objectifs de la remise en question en faveur de votre identité

Lorsque vous utiliserez ce fantastique outil psychologique en faveur de votre identité, vous devrez d’abord vous concentrer sur différents objectifs :

  • Identifier les états et les pensées qui vous font souffrir en relation à vous-mêmes.
  • Identifier les processus qui provoquent ces souffrances, comme les distorsions plus spécifiquement identitaires.
  • Évaluer la quantité, la pertinence et la validité des informations à partir desquelles vous vous percevez et vous vous évaluez.
  • Éliminer les croyances qui nuisent à l’équilibre de votre identité.

Première étape de la remise en question :
identifiez vos distorsions identitaires

Pour régler vos distorsions identitaires, vous devez d’abord identifier leurs symptômes. La perte de l’équilibre avec vous-mêmes, comme la recherche insatiable de ce que vous êtes ou l’autodénigrement, constitue certains de ces symptômes.

Voici des indices qui vous aideront à identifier les problèmes relatifs à votre identité.

  • Vous avez l’impression de ne pas savoir qui vous êtes : mauvaise connaissance de soi.
  • Vous avez peur que les autres vous connaissent : manque d’estime de soi.
  • Vous vous sentez facilement coupables.
  • Vous avez tendance à vous autodénigrer.
  • Vous avez l’impression de ne pas posséder de valeur personnelle ou d’en avoir moins que les autres.
  • Vous vous sentez abattus, vous manquez de motivation et vous croyez que vous ne pouvez rien réussir : manque de confiance et d’estime de soi.
  • Vous êtes susceptibles : manque d’estime de soi.
  • Vous ne respectez pas le point de vue des autres ni leurs valeurs et vous n’essayez pas de les comprendre : égocentrisme.

Seconde étape de la remise en question :
validez les informations sur vous-mêmes

La seconde étape de la remise en question vise à corriger les distorsions identitaires et les déséquilibres que vous avez identifiés en les confrontant à de nouvelles possibilités. Grâce à cette distance que vous prenez consciemment, vous vous assurez que les croyances que vous entretenez à votre sujet sont valides et en quantité suffisante.

  • Comprendre l’origine des informations identitaires négatives et des comportements néfastes que vous avez identifiés à la première étape. Vous devez maintenant prendre conscience de vos distorsions identitaires et la manière dont elles agissent sur vous. Pour y parvenir, vous devez identifier les croyances erronées et négatives à votre sujet. Ce sont les conclusions qui, par exemple, vous dévalorisent, ne soulignent que vos lacunes ou qui généralisent que vous êtes incapables.
  • Rechercher de nouvelles informations susceptibles d’enrichir et de corriger les représentations invalides de vous-mêmes. Vous avez constaté que certaines de vos croyances et de vos comportements vous rendent malheureux. Il s’agit maintenant de rechercher de nouvelles informations pour rendre ces croyances et ces comportements plus valides et plus adaptés. Par exemple, si vous croyez que personne ne vous apprécie, vous pouvez corriger cette fausse conclusion en vous souvenant des marques d’estime que les autres vous ont manifestées. Vous n’avez pas à vous souvenir seulement des marques de rejet!

Interrogations pour vous aider à remettre en question vos distorsions identitaires

Pour vous assurer que les informations sur vous-mêmes sont pertinentes et suffisamment nombreuses :

  • Les informations dont je dispose sur moi-même sont-elles suffisantes pour tirer des conclusions comme « je ne peux accomplir telle activité » ou « telle personne ne m’appréciera pas »?
  • Les informations dont je dispose sur moi-même me permettent-elles réellement d’obtenir ma (seule) conclusion?

Pour évaluer la validité de votre vision de vous-mêmes, vous pouvez vous concentrer sur certains aspects spécifiques :

  • Mes conclusions à mon sujet me rendent-elles davantage heureux (harmonie et bien-être) ou malheureux (autodénigrement, par exemple)?
  • Ma vision de moi-même est-elle réaliste: décrit-elle ce qui se passe vraiment dans ma vie?
  • À part mes conclusions, existe-t-il d’autres possibilités tout aussi pertinentes pour expliquer ce que je pense de moi-même?

Pour remettre en question les distorsions plus spécifiquement identitaires et les conflits :

  • Suis-je trop exigeant envers moi-même? (perfectionnisme)
  • Est-ce que je mets surtout l’accent sur les insatisfactions dans ma vie? (sélection d’informations)
  • Ma manière de m’évaluer est-elle valide et pertinente? (manque d’estime de soi, autodénigrement et généralisation)
  • Est-ce que je fais toujours tourner les événements autour de ma personne? (égocentrisme)

Troisième étape de la remise en question :
réaménagez les croyances sur vous-mêmes

La troisième étape de la remise en question est aussi simple qu’importante. Elle consiste à effectuer un retour sur les deux étapes précédentes, sur la manière dont vous avez confronté vos croyances et vos attitudes néfastes. Cette ultime étape souligne la manière dont vous avez procédé pour remettre en question vos distorsions identitaires et met l’accent sur les conséquences positives auxquelles vous êtes parvenus.

À mesure que vous tiendrez compte de vos pensées, de vos motivations et de vos comportements, vous enrichirez votre identité. Plus vous constaterez que vous êtes capables d’utiliser la remise en question et plus vous améliorerez l’efficacité de cet outil psychologique. Auparavant, tant que vous ne saviez pas que des changements étaient possibles, vous ne pouviez rien essayer.

Le changement personnel est le but que vise toute psychothérapie. Il consiste à identifier les pensées et les attitudes qui nous nuisent et à comprendre pourquoi elles nous sont néfastes. Cette ultime étape pose ainsi de nouveaux points de repère qui redirige nos actions, au quotidien, jusqu’à ce que notre état s’améliore globalement.

Les bénéfices de la remise en question en faveur de votre identité

  • Vous refuserez de tirer des conclusions lorsque vous ne disposez pas d’informations valides et suffisantes.
  • Vous apprendrez davantage de vos expériences.
  • Vous essaierez d’obtenir une vision globale des situations et des problèmes qui vous concernent avant d’y réagir.
  • Vous serez convaincus que vous possédez une valeur personnelle intrinsèque, absolument indépendante de ce que valorisent les autres et la société.
  • Votre vision de vous-mêmes ne dépendra pas de comparaisons continuelles avec les autres.
  • Vous ne vous dénigrerez plus ni ne déprécierez les autres.
  • Vous gagnerez de la confiance; vous serez plus motivés et vous vous sentirez mieux dans votre peau.
Courage, aventure et confiance en soi : lancez-vous!

Courage, aventure et confiance en soi : lancez-vous!

Raffinez votre identité

Dans un autre article, vous avez vu comment la remise en question élimine les distorsions cognitives qui nous empoisonnent la vie. Mais comment ce processus agit-il plus particulièrement en faveur de notre identité?

En fait, la remise en question raffine votre identité à deux niveaux. Au présent, elle révise les croyances erronées à votre sujet, comme les pensées autodénigrantes. Mais elle filtre surtout les nouvelles croyances qui, progressivement, s’intègrent à votre identité. Avec le temps, la remise en question améliore ainsi votre vision de vous-mêmes car elle élimine les pensées négatives et les remplace par une perception plus positive.

Soulagez-vous de la culpabilité

Dans la vie courante, nous utilisons souvent des règles inflexibles pour interpréter les événements et y réagir. Ces règles concernent ce que nous devons faire ou ne pas faire. Mais nous oublions souvent et c’est nous-mêmes qui, essentiellement, formulons ces règles! Nous les utilisons souvent pour nous évaluer et pour nous donner toute une liste d’obligations que nous devons sans cesse suivre pour nous accorder un peu de valeur. Cela illustre que l’autorité que nous exerçons sur nous-mêmes est parfois bien pire que celle des autres.

Une courte remise en question peut vous aider à identifier les principes inflexibles suivant lesquels vous vous jugez parfois trop durement. Vous constaterez ainsi les effets néfastes qu’ils suscitent, comme la culpabilité. De plus, vous vous apercevrez peut-être que les fondements de ces règles ne sont pas toujours très valides.

Pour savoir si des distorsions ou dissonances cognitives ont contribué à établir ces règles, vous pouvez d’abord vous demander si ces règles sont aussi immuables qu’elles le paraissent. Vous pouvez aussi vous demander si les jugements que vous vous adressez à la lumière de ces règles sont réalistes et vous aident à vous sentir bien.

Quelques interrogations qui aideront à vous soulager de ces règles inflexibles :

  • Est-ce vraiment si important de faire tout ce que j’avais prévu?
  • Si j’échoue à réaliser quelque chose, puis-je vraiment me croire mauvais(e) ou incapable de réaliser d’autres objectifs?
  • Est-ce mon bien-être augmente lorsque je m’évalue négativement quand je n’observe pas strictement mes règles?
  • Mon sentiment de culpabilité est-il avantageux, constructif? Dans la négative, pourquoi est-ce que je continue à me juger aussi durement? Cela n’équivaut-il pas à de l’automutilation psychologique?

Ayez une identité authentique

Il ne faut pas nous contenter d’être, nous devons être nous-mêmes! L’authenticité dépasse ainsi la simple estime de soi. Elle consiste à nous développer en reconnaissant notre valeur fondamentale d’être humain. Ce faisant, nous n’avons plus envie de nous comparer aux autres que pour nous dépasser. L’authenticité consiste à ne vouloir être personne d’autre que nous-mêmes! Elle nous permet de reconnaître nos actes selon notre volonté réelle et nos valeurs. Ainsi, une identité authentique nous garde de suivre ingénument les objectifs des autres, simplement par peur d’être rejeté par exemple.

Bibliothèque

[asa2_smart_collection cat_slug= »identite » tplid= »1″ associate_id_set= »artdubonheur » /]

[asa2_smart_collection cat_slug= »estime-de-soi » tplid= »1″ associate_id_set= »artdubonheur » /]

Vidéos

Autres ressources

https://fr.wikipedia.org/wiki/Identit%C3%A9_%28sciences_sociales%29

http://www.yrub.com/psycho/psyid01.htm

http://www.scienceshumaines.com/identite-des-conflits-identitaires-a-la-recherche-de-soi_fr_12390.html

https://fr.wikipedia.org/wiki/Identit%C3%A9_personnelle

Cet article Identité et estime de soi: soyez authentique! est apparu en premier sur Art du bonheur.

]]>
Notre identité ou comment se construire https://artdubonheur.com/notre-identite/ Thu, 18 Feb 2016 02:52:55 +0000 http://artdubonheur.poison-ivy-oak-sumac.com/?p=1709 L’identité est à la base de l’estime de soi, de la confiance en soi, de l’équilibre intérieur, des relations harmonieuses avec les autres et de notre capacité à nous réaliser. Une plate-forme à partir de laquelle s’élabore chacune de nos expériences.

Cet article Notre identité ou comment se construire est apparu en premier sur Art du bonheur.

]]>
L’identité est un trésor qui ne se laisse pas facilement découvrir. Elle n’englobe pas seulement nos pensées et notre corps, mais aussi toutes nos connaissances personnelles.

L’identité occupe un rôle fondamental dans notre vie puisque qu’elle se retrouve à la base de l’estime de soi, de la confiance en soi, de l’équilibre intérieur, des relations harmonieuses avec les autres et de notre capacité à nous réaliser.

L’identité constitue une plate-forme à partir de laquelle s’élabore chacune de nos expériences. Il n’est donc pas surprenant qu’elle entretienne un rapport privilégié avec le degré de bien-être que nous vivons chaque jour.

Pourquoi vous intéresser à votre identité?

Pour être heureux, nous devons d’abord être confortables avec nos choix, nos valeurs, avec tout ce que nous sommes. Malheureusement, la majorité d’entre nous éprouve des difficultés à cet égard. Qui n’entretient pas de doutes? Qui s’apprécie vraiment à sa juste valeur?

L’identité est fondamentale car elle nourrit :

  • Une vision positive de soi
    Les personnes les plus heureuses sont souvent celles qui possèdent une excellente opinion d’elles-mêmes.
  • La capacité de respecter les autres et de leur accorder de l’attention
    Au contraire de l’égocentrisme, la possibilité de reconnaître la valeur des autres constitue une voie grâce à laquelle les autres nous reconnaîtront et nous apprécieront à leur tour. Une profonde relation existe entre l’appréciation de soi et l’appréciation des autres. Lorsque nous sommes heureux, nous avons plus naturellement tendance à aider les autres, à vouloir échanger, à éviter les conflits et à renvoyer une image favorable d’eux-mêmes à ceux que nous côtoyons.
  • Une grande ouverture dans l’élaboration de nos croyances, dans la manière de voir le monde et la vie
    La part de nous-mêmes la plus importante reste sans doute celle avec laquelle nous accordons le sens aux événements : nous-mêmes. C’est la possibilité pour vous d’identifier et d’éradiquer les distorsions ou dissonances cognitives, de mieux adapter votre comportement aux événements. La capacité de vous distancier de nos conclusions désastreuses ébauchera le contexte idéal pour améliorer votre quotidien.

Notre identité ou comment se construire (infographie)

Notre identité ou comment se construire (infographie)

Une brève définition de votre identité

Le bonheur découle de la manière dont nous nous percevons et dont nous interprétons les événements. L’identité ne joue donc pas un rôle anodin. La personne la plus belle sera malheureuse si elle ne s’apprécie pas. La personne la plus laide sera heureuse si elle s’accepte et concentre son attention sur l’ensemble de ce qu’elle est plutôt que de s’attarder seulement à son apparence.

L’identité est un ensemble d’informations que notre cerveau regroupe selon un thème très spécial : nous-mêmes. De cette manière, en plus de nos connaissances du monde, nous savons beaucoup de choses sur nous-mêmes. Ces connaissances nous permettent de reconnaître qui nous sommes, de prévoir et d’évaluer les événements pour y réagir selon ce que nous sommes. Par exemple, nous agissons souvent en fonction de ce que nous aimons et de ce que nous détestons.

L’identité constitue donc la manière générale dont nous nous percevons. Elle contient l’ensemble des informations dont nous disposons sur nous-mêmes.

Nos attributs identitaires

  • Des connaissances sur notre corps
    Par exemple, il s’agit de notre apparence, de nos capacités physiques ou de ce que nous savons de la manière dont les autres nous perçoivent physiquement.
  • Ce que nous savons de nos valeurs personnelles
    Il s’agit, par exemple, de ce que nous privilégions, de ce que nous associons au bien et au mal, de nos valeurs telles que l’honnêteté ou encore l’importance que nous apportons au travail ou à l’art.
  • Ce que nous connaissons de la manière habituelle dont nous réagissons aux événements
    Avez-vous des tendances impulsives, pondérées, émotives ou rationnelles? Aimez-vous communiquer ou vous refermez-vous devant les difficultés?
  • Nos habitudes, nos goûts
    Aimez-vous la cuisine originaire des autres pays? Êtes-vous ravis ou pestez-vous lorsqu’il fait froid? Appréciez-vous la lecture avant de vous coucher?
  • Nos aptitudes dans différents domaines d’activités
    Ce sont nos compétences en tant que parents, étudiants, arboriculteurs, peintres, comptables, etc. Ces informations sur nous-mêmes sont plus «mesurables» parce qu’elles engendrent des résultats facilement observables dans la société.
  • Nos aptitudes interpersonnelles
    Il s’agit de toutes les connaissances sur nous-mêmes qui impliquent nos relations avec les autres. Cette dimension de notre identité répond entre autres aux questions suivantes : comment suis-je perçu? Est-ce que les autres m’apprécient?
  • Ce que nous connaissons de nos émotions et de la manière dont nous les vivons et dont nous les exprimons
    Les événements quotidiens éveillent des sentiments et influencent nos humeurs. Nos connaissances sur nos propres émotions jouent donc un rôle important dans nos actions, nos décisions et dans le sens que nous donnons à la vie.

L’identité : une plate-forme fondamentale

Nous parlons souvent de l’identité sans trop vraiment savoir à quoi elle réfère. D’emblée, je dirais qu’elle constitue l’un des piliers de notre bien-être. L’identité est une base d’informations sur nous-mêmes à partir de laquelle nous interprétons tous les événements et à travers laquelle nous exprimons le moindre de nos comportements. Nous interprétons les événements à partir de ce que nous avons appris, de ce que nous sommes, et le fonctionnement de notre cerveau n’est pas indépendant de notre identité.

Depuis notre jeune âge, sans que nous ne nous en apercevions, des conclusions invalides sur nous-mêmes ont eu l’occasion de se manifester. Ces distorsions font naître le manque d’estime de soi et bien d’autres problèmes. C’est à travers notre l’identité que nous façonnons le sens que nous donnons à l’existence. Chaque signification que nous donnons aux gens et aux choses passe à travers le filtre de tout ce que nous sommes.

L’identité humaine est une assise fondamentale à partir de laquelle tout débute et tout se termine. Nos problèmes resteront donc emprisonnés en nous tant que nous en tiendrons les autres responsables. Tant que nous n’admettrons pas être en partie la cause de nos problèmes, nous refuserons d’améliorer le seul domaine où nous avons un véritable pouvoir : nous-mêmes. C’est la raison pour laquelle il est si important de prendre conscience du lien destructeur qui existe entre notre état et nos attitudes, entre notre humeur et nos interprétations des événements.

Notre identité bien définie et affirmée est un préalable indispensable à la confiance et l’estime de soi.

Bibliothèque

[asa2_smart_collection cat_slug= »identite » tplid= »1″ associate_id_set= »artdubonheur » /]

[asa2_smart_collection cat_slug= »estime-de-soi » tplid= »1″ associate_id_set= »artdubonheur » /]

Vidéos

Autres ressources

https://fr.wikipedia.org/wiki/Identit%C3%A9_%28sciences_sociales%29

http://www.yrub.com/psycho/psyid01.htm

http://www.scienceshumaines.com/identite-des-conflits-identitaires-a-la-recherche-de-soi_fr_12390.html

https://fr.wikipedia.org/wiki/Identit%C3%A9_personnelle

Cet article Notre identité ou comment se construire est apparu en premier sur Art du bonheur.

]]>
Interpréter les informations: bien comprendre https://artdubonheur.com/interpreter-informations/ Wed, 17 Feb 2016 15:32:37 +0000 http://artdubonheur.poison-ivy-oak-sumac.com/?p=1693 Avec les informations que nous traitons nous construisons une signification à partir de ce qui nous paraît le plus plausible. Certaines de nos conclusions nous rendent heureux, alors que d’autres nous mènent à la tristesse.

Cet article Interpréter les informations: bien comprendre est apparu en premier sur Art du bonheur.

]]>
Les informations que traite notre cerveau proviennent de l’environnement, depuis les rayons du soleil jusqu’aux paroles d’un interlocuteur. Nous accumulons ces connaissances du monde puis nous les utilisons pour réagir aux différentes situations. Lorsque nous interprétons, nous activons les informations apprises de nos expériences passées.

Nous construisons ensuite une signification à partir de ce qui nous paraît le plus plausible. Ainsi, chacune de nos interprétations accorde un sens précis aux phénomènes. Elle modifie nos attentes, favorise l’apprentissage et va jusqu’à influencer nos futures interprétations.

Des informations aux interprétations

Le résultat de nos interprétations dépend beaucoup des informations que nous sélectionnons pour comprendre. Et il est possible d’obtenir différentes conclusions lorsque nous interprétons une même situation.

Une constatation intéressante consiste en ce que certaines de nos conclusions sont plus appropriées que d’autres, c’est-à-dire qu’elles nous rendent heureux, alors que d’autres nous plongent dans la détresse. Par exemple, si je conclue que mon avenir sera tissé d’échecs, je n’encouragerai guère mes nouvelles initiatives.

L’interprétation influence notre comportement et dépend des facteurs suivants :

  • nos attentes;
  • nos buts et notre motivation;
  • le nombre de fois que nous sommes confrontés à des informations, comme une situation particulière;
  • l’intensité émotionnelle associée à un événement. Par exemple, nous nous souvenons d’une situation traumatisante même si elle ne s’est jamais reproduite.

Malheureusement, il est difficile d’interpréter de façon valide. Plutôt que de chercher davantage d’informations pour enrichir nos interprétations, nous nous contentons habituellement de sélectionner les éléments qui correspondent à nos attentes et à nos émotions. Or, en effectuant cette espèce de tri, nous laissons nécessairement des informations de côté, ce qui peut nous mener vers les distorsions ou dissonances cognitives.

Interpréter les informations : bien comprendre (infographie)

Interpréter les informations : bien comprendre (infographie)

L’influence de l’interprétation

Notre interprétation des événements modifie constamment la manière dont nous ressentons notre bonheur. Et nous avons beaucoup de difficulté à identifier la cause principale de nos désagréments : nous-mêmes et notre manière d’interpréter!

Après avoir tiré une conclusion dramatique, nous nous apercevons souvent que la situation n’était pas très grave. Nous l’avons tout simplement mal interprétée. Le danger consiste à tenir pour absolument véridique notre conclusion du moment, habituellement marquée d’émotion, et à croire qu’il s’agit de la seule conclusion possible! Ce genre de conclusion forge ensuite des croyances qui modifient notre attitude, laquelle, à son tour, engendre de nouveaux problèmes. C’est le cercle vicieux des distorsions ou dissonances cognitives [lisez aussi l’article sur les dissonances cognitives].

Mais avant d’apprendre à identifier les distorsions ou dissonances cognitives, vous pouvez recourir à un indice de première importance qui vous indiquera qu’un problème couve et que vous pouvez y remédier. Cet indice, fondamental et pourtant si simple, est votre degré de bien-être. Il suffit de partir du principe selon lequel l’humeur noire correspond à toute situation, à toute pensée, ponctuelle ou constante, à cause de laquelle vous vous sentez mal.

Grâce à cet indice, vous reconnaîtrez facilement vos états désagréables et vous serez en mesure de modifier la majorité d’entre eux. Plusieurs de ces états désagréables prennent la forme de pensées négatives ou en sont les conséquences néfastes.

Là encore, les déclencheurs ne se comptent plus : fréquentes périodes de tristesse; mauvaise opinion de soi; sentiments de découragement, de révolte ou de culpabilité; recours machinal à la colère; difficulté à communiquer ou à entrer en relation avec les autres, etc.

Aussi surprenant que cela puisse paraître, ce sont vos interprétations erronées qui provoquent la plupart de ces pénibles états. Les événements s’enchaînent, ni plus ni moins : votre interprétation transforme les informations, engendrant des conclusions fausses et des réactions malsaines. Peu importe que les événements soient positifs ou négatifs; votre degré de bien-être résulte inévitablement du sens que vous leur accordez.

L’organisation valide des informations

La quantité et la qualité des informations ne sont que le matériau à partir duquel nous raisonnons. Cependant, il importe également que nous nous intéressions à la manière dont nous organisons ces informations pour en faire du sens. Cette étape est extrêmement importante car, peu importe la qualité et la quantité des informations dont nous disposerons, si nous les organisons mal entre elles, nous en arriverons inévitablement à tirer des conclusions malsaines.

Reprenons l’exemple de l’arithmétique. Imaginez que l’on demande à une personne ce que font « 15 + 5 » et qu’elle répond « 10 ». L’addition indique la manière dont nous devons organiser les nombres pour obtenir le bon résultat. Si cette personne soustrait au lieu d’additionner, malgré la quantité suffisante d’informations dont elle dispose, les nombres, elle obtiendra un mauvais résultat.

Les distorsions ou dissonances cognitives concernent particulièrement cette manière erronée d’organiser les informations entre elles. J’approfondis ce type d’erreurs dans d’autres pages de ce site.

En attendant, vous gagnerez beaucoup à mémoriser les trois axes que nous venons de voir, car ils vous aideront à identifier plus facilement les distorsions ou dissonances cognitives.

La quantité d’informations

Il est étonnant de constater à quel point on se satisfait souvent de conclusions tellement rapides et incomplètes qu’elles ne signifient rien. C’est le cas lorsque l’on affirme, par exemple, que les habitants de tel ou tel pays étranger sont paresseux, sans pour autant que l’on connaisse un seul de ces habitants ni la culture du pays en question, outre le fait que l’on n’y a jamais mis les pieds. Si on réfléchissait un instant, on s’apercevrait tout de suite que l’on se ment à soi-même, car rien ne nous permet de soutenir pareilles conclusions.

Les informations présentes dans l’environnement (qu’elles prennent la forme d’une situation, des paroles de quelqu’un ou d’une évaluation de notre personne) sont beaucoup trop nombreuses pour que nous puissions les détailler toutes. Puisque nous sommes exposés à un flot d’informations trop complexes, nous devons baser nos conclusions sur une part d’incertitude. Malgré cette difficulté, nous sommes toujours en mesure de faire un effort pour que nos conclusions reposent sur une quantité suffisante d’informations.

L’image que j’aime bien employer pour illustrer le fait que nous concluons souvent à partir d’informations insuffisantes est celle de l’équation incomplète. C’est comme si, à la question « 4 + n font combien? », nous répondions avec assurance que cela fait 9, et ce, même si rien ne nous indique la valeur de la variable «n». Nous décidons pourtant, sans égard aux informations disponibles, que la réponse est « 9 ». Imaginez à quel point il peut devenir absurde de s’obstiner à conclure sur un sujet pour lequel nous ne disposons résolument pas d’informations suffisantes. Nous procédons néanmoins de la sorte à tous les jours.

La qualité des informations

Si la quantité d’informations disponibles est problématique, leur qualité l’est peut-être encore davantage. Même si nous disposons d’une multitude d’informations sur un sujet, si elles sont inexactes ou sans rapport avec le sujet du raisonnement, nous aboutirons encore à de fausses conclusions. Ainsi, la validité consiste à nous assurer que les informations utilisées dans notre raisonnement sont pertinentes. Dans ce cas, nos conclusions auront de bonnes chances d’être vraies.

Par exemple, un homme m’a déjà affirmé qu’il fallait être riche et populaire pour être heureux. Je lui ai alors demandé ce qui l’avait amené à cette conclusion et il m’a répondu que les personnes qu’il voyait dans les médias, apparemment riches et célèbres, lui semblaient heureux. Malgré son impression, cet homme ne disposait pas d’informations véritablement pertinentes pour évaluer le bonheur des autres. Certes, les médias véhiculent des valeurs et montrent les gens sous un jour favorable, mais cela ne nous permet aucunement de savoir si une personne est heureuse au fond d’elle-même.

Pour prendre un exemple absurde, c’est comme si à la question « Que font 24 + 6 » nous répondions « Non, merci »! Cet exemple est comique parce qu’il nous semble incohérent. Malgré des informations suffisantes, l’équation complète, nous concluons d’une manière qui n’a rien à voir avec les mathématiques! La relation entre les informations et la réponse n’est pas pertinente, tout comme il est impossible de connaître le bonheur des gens à partir de leurs prestations télévisuelles.

Il est primordial d’interpréter correctement un quantité suffisante d’informations pertinentes afin d’aboutir à des conclusions justes. Cette vision juste des choses, du monde qui nous entoure, nous permettra plus facilement d’atteindre le bonheur en nous donnant les moyens de faire les bons choix.

Bibliothèque

[asa2_smart_collection cat_slug= »dissonance-cognitive » tpl= »Book » ajax= »1″ associate_id_set= »artdubonheur » /]

[asa2_smart_collection cat_slug= »interpretation » tpl= »Book » ajax= »1″ associate_id_set= »artdubonheur » /]

Vidéos

<iframe src= »https://www.youtube.com/embed/Hf-KkI2U8b8″ width= »560″ height= »315″ frameborder= »0″ allowfullscreen= »allowfullscreen »></iframe>
<iframe src= »https://www.youtube.com/embed/NqONzcNbzh8″ width= »560″ height= »315″ frameborder= »0″ allowfullscreen= »allowfullscreen »></iframe>
<iframe src= »https://www.youtube.com/embed/jTccntXkkUU » width= »560″ height= »315″ frameborder= »0″ allowfullscreen= »allowfullscreen »></iframe>

Autres ressources

https://fr.wikipedia.org/wiki/Dissonance_cognitive

Cet article Interpréter les informations: bien comprendre est apparu en premier sur Art du bonheur.

]]>
Distorsion ou dissonance cognitive: 6 conséquences à éviter https://artdubonheur.com/dissonance-cognitive-6-consequences/ Sun, 14 Feb 2016 01:36:32 +0000 http://artdubonheur.poison-ivy-oak-sumac.com/?p=1676 Les conséquences néfastes des distorsions ou dissonances cognitives se ramifient jusque dans les moindres recoins de notre existence.

Cet article Distorsion ou dissonance cognitive: 6 conséquences à éviter est apparu en premier sur Art du bonheur.

]]>
Avez-vous lu l’article précédant?

Qu’entrainent les distorsions ou dissonances cognitives?

De façon générale, les distorsions (dissonances) cognitives nous font manquer de réalisme dans la manière d’interpréter notre identité, le comportement des autres et les événements. Un article riche et complet traite des dissonances cognitives et de leurs mécanismes. Ce présent article dresse une liste non exhaustive de leurs conséquences, car il existe autant de variations néfastes qu’il y a de réactions humaines malsaines et d’événements différents pour les susciter.

Voici les détails de quelques-unes d’entre elles, histoire de mesurer le triste rôle que les distorsions (dissonances) cognitives occupent peut-être dans votre vie.

Distorsion ou dissonance cognitive : 6 conséquences (infographie)

Distorsion ou dissonance cognitive : 6 conséquences (infographie)

Autodénigrement

Les conclusions erronées issues de nos distorsions (dissonances) cognitives prennent souvent la forme de croyances, comme celle de ne pas posséder de valeur personnelle. À la longue, ce genre de jugement nous retire l’estime et la confiance en nous-mêmes; il pervertit notre représentation de soi (notre identité) et nous porte à faire des évaluations sévères et inflexibles à notre égard, ce qui engendre autant la culpabilité que les pensées automatiques négatives.

À cette insécurité s’ajoute la peur de l’échec et du rejet de la part des autres. Et si nous entretenons facilement ces convictions négatives à notre sujet, il est tout aussi facile de les diriger contre les personnes qui nous entourent. Cela occasionne des conflits, de la compétition, un manque de respect et de confiance. Les parents qui nuisent à l’estime de leurs enfants en les dépréciant fréquemment en sont un bon exemple.

Culpabilité

La culpabilité est une autre conséquence des jugements aussi erronés qu’impitoyables à notre égard. Elle consiste à nous attribuer à tort la responsabilité d’événements négatifs, que nous y soyons liés ou non.

Ces conclusions, qui impliquent la généralisation, ne reposent pas sur une grande validité. Nous pouvons éliminer ces fausses contraintes en portant attention à la valeur de leur contenu.

Par exemple, Édouard se sent profondément coupable quand il croit ne pas avoir «suffisamment» travaillé. Cependant sa conviction d’être paresseux est la conséquence probable d’une évaluation défectueuse. Au lieu de voir ses activités comme des devoirs obligatoires auxquels il a surtout envie de se soustraire, il pourrait se demander si ces activités sont véritablement indispensables.

La plupart du temps, il constatera qu’elles découlent plutôt d’une décision de sa part, d’une intention personnelle de les accomplir. Aucune force universelle ne l’oblige à les réaliser. Peu importe l’importance ou la nature de ces activités, s’il se laisse envahir par la culpabilité, il ne récoltera que des désavantages : déception, tristesse, colère contre lui-même, etc. En ce sens, on peut dire que son comportement est inadapté.

Bien sûr, nous devons aussi effectuer des tâches obligatoires. Pourtant, à part celles qui sont liées à la survie, comme s’occuper d’un bébé naissant, si nous ne pouvons supprimer la nécessité de gagner l’argent nécessaire pour vivre, l’emploi qui nous fournit cette rémunération, lui, peut être changé.

Nous oublions trop facilement que ce qui nous paraît être une obligation provient en fait de choix personnels. Notre sentiment d’obligation, pour sa part, résulte de la rigidité de notre pensée. Nous devons modifier notre façon de voir la vie si notre but est d’être heureux.

Manque de motivation

Si nous sommes convaincus de notre incapacité à accomplir quoi que ce soit d’intéressant, il y a de fortes chances que l’accablement s’empare de nous. Cet état nous fait procrastiner.

Nous remettons tout au lendemain, nous ne mobilisons plus l’énergie ni la détermination nécessaires pour accomplir nos objectifs. Éliminer nos fausses croyances nous aidera à sortir de ce marasme qui nous conduit parfois jusqu’au désespoir.

Ressentiment et la rancune

Cette conséquence consiste à continuellement ressasser les événements éprouvants du passé de manière à les revivre, suscitant un flot d’émotions intenses comme la tristesse et la révolte.

Cette attitude absolument inutile nous empêche d’accepter ce que nous ne pouvons changer. Nous gagnerions plutôt à nous concentrer sur ce que nous pouvons encore accomplir.

Le présent et l’avenir sont les seuls lieux où nous pouvons réellement nous épanouir, quels que soient les plaies et les événements passés, maintenant révolus.

Susceptibilité et la réactivité

Liée au sentiment de ne posséder aucune valeur, la susceptibilité se manifeste lorsque nous doutons de nous-mêmes. Elle entrave notre tolérance et entrave notre capacité de réfléchir à notre comportement et d’accepter de se tromper.

En effet, la moindre critique, même à la blague, nous rend agressifs et risque d’ébranler notre édifice identitaire instable. Notons que, couplée à la réactivité, la susceptibilité est particulièrement propice aux conflits interpersonnels.

Or, y a-t-il meilleur moyen d’être malheureux que de multiplier les situations de crise avec les autres? Dans cette optique, rappelez-vous aussi les exemples de distorsion (dissonance) cognitive utilisée pour légitimer des comportements négatifs.

Victimisation

Cette conséquence funeste des distorsions (dissonances) cognitives consiste à prendre l’habitude de nous plaindre, de croire que le monde entier tourne pour nous perdre. Nous ressemblons ainsi aux spectateurs innocents et impuissants de ce désastre.

Croire que nous ne pouvons rien faire, que nous n’avons aucune emprise sur notre vie est une représentation fausse probablement aussi néfaste que la culpabilité que nous en retirons.

Bibliothèque

[asa2_smart_collection cat_slug= »dissonance-cognitive » tplid= »1″ associate_id_set= »artdubonheur » /]

[asa2_smart_collection cat_slug= »recadrage » tplid= »1″ associate_id_set= »artdubonheur » /]

Vidéos



Autres ressources

https://fr.wikipedia.org/wiki/Dissonance_cognitive

Cet article Distorsion ou dissonance cognitive: 6 conséquences à éviter est apparu en premier sur Art du bonheur.

]]>
Distorsion ou dissonance cognitive en 15 points https://artdubonheur.com/distorsion-dissonance-cognitive/ Thu, 11 Feb 2016 19:10:04 +0000 http://artdubonheur.poison-ivy-oak-sumac.com/?p=1657 De façon générale, les distorsions (dissonances) cognitives nous font manquer de réalisme dans la manière d’interpréter notre identité, le comportement des autres et les événements.

Cet article Distorsion ou dissonance cognitive en 15 points est apparu en premier sur Art du bonheur.

]]>
Que sont les distorsions ou dissonances cognitives?

Généralement, nous pourrions définir les distorsions ou dissonances ou dissonances cognitives comme un traitement incorrect des informations dont nous disposons. Ces pensées tordues nous mènent à des conclusions fausses et négatives dirigées contre nous-mêmes ou contre les autres. Puisque ces conclusions forment nos croyances et puisque nos croyances fondent nos comportements, les conséquences néfastes des distorsions ou dissonances cognitives se ramifient jusque dans les moindres recoins de notre existence.

Les distorsions ou dissonances cognitives sont faciles à commettre. Elles se manifestent habituellement lorsque nos émotions sont sollicitées, pervertissant notre interprétation pour donner un visage faux et désagréable à nos conclusions. Ce type d’erreur commande des comportements extrêmes et impulsifs, bref, le genre de comportements que nous risquons fort de regretter. Notre malheur découle donc très souvent de cette manière erronée d’interpréter les événements.

Par exemple, les distorsions ou dissonances nous font parfois conclure que nous sommes justifiés d’être désagréables avec les autres. Elles nous font aussi croire que nous sommes condamnés au malheur. À cause d’elles, nous espérons que les choses changeront d’elles-mêmes sans avoir à faire quoi que ce soit. Il est pourtant trompeur d’attendre une rétribution pour des souffrances qui, bien souvent, proviennent de notre manière de concevoir la vie.

Cet article vise à vous aider à mieux identifier vos distorsions ou dissonances cognitives lorsqu’elles vous rendent malheureux, pour vous aider ensuite à les maîtriser grâce à la remise en question.

distorsion cognitive (infographie) : tout comprendre en 15 points

distorsion cognitive (infographie) : tout comprendre en 15 points

Les écueils de la disponibilité des informations

L’une des limites du raisonnement provient du fonctionnement de notre mémoire. Plus souvent les mêmes informations sont répétées, plus elles deviennent accessibles. Pour cette raison, lorsque nous interprétons, nous ignorons souvent de nombreuses informations parfois très pertinentes simplement parce qu’elles n’ont pas été suffisamment répétées. Ainsi, lorsque la même situation se reproduit ou lorsque les gens nous répètent souvent la même chose, ces informations deviennent disponibles et nous croyons qu’elles décrivent bien la réalité. Mais cette conclusion n’est pas toujours fiable!

Par exemple, si un ami vient vous voir et vous dit qu’il projette de se suicider, vous tenterez d’évaluer la situation. Vous chercherez en mémoire les souvenirs relatifs au même genre de situation pour estimer les possibilités qu’il passe à l’action. Si vous n’en trouvez pas, vous sous-évaluerez les risques qu’il passe à l’action et vous ne lui fournirez peut-être pas le soutien nécessaire.

Chercher à confirmer seulement nos hypothèses

Rappelez-vous une occasion récente où vous avez essayé d’expliquer quelque chose. Vous aviez probablement déjà une petite idée de la réponse ou, au moins, quelques pistes pour trouver une explication. C’est comme cela que nous cherchons à confirmer nos hypothèses.

Les hypothèses dirigent notre recherche d’informations et nous essayons de les confirmer. Nous dirigeons ainsi notre attention parce que certaines informations sont plus disponibles en mémoire mais aussi parce que notre capacité d’en stocker beaucoup à court terme reste limitée.

Il est donc plus facile de chercher ce qui prouve nos croyances plutôt que de trouver tout ce qui les réfute. Cette manière de raisonner est utile mais elle ne nous fournit par toujours des conclusions valides.

Par exemple, si mon hypothèse consiste à croire que j’échouerai tous mes projets, je chercherai des souvenirs qui prouvent que je suis un incapable et j’anticiperai sans cesse de nouvelles difficultés. À la place, de façon plus positive, je pourrais me souvenir des succès qui me prouvent tout le contraire!

L’effet de faux consensus

Nous avons naturellement tendance à nous entourer de personnes avec qui nous partageons plusieurs traits personnels. Ainsi, des valeurs et des croyances proches des nôtres sont quotidiennement répétées. Pour cette raison, nous finissons par croire qu’une grande partie de la population partage nos valeurs et nos opinions. Ce phénomène se nomme l’effet de faux consensus. Mais ce n’est pas parce que nos proches partagent nos conceptions du monde que celles-ci sont meilleures ou sont plus répandues.

Encore une fois, nous jugeons à partir des informations plus disponibles parce qu’elles sont souvent répétées. Elles ne se limitent pourtant qu’à un échantillon réduit de la population.

Les pensées automatiques négatives

Les pensées automatiques négatives sont elles aussi reliées à la répétition et à la disponibilité en mémoire. Ce sont des conclusions erronées que nous avons répétées jusqu’à ce qu’elles s’imposent spontanément à notre esprit.

Les psychothérapeutes cognitifs nomment ces pensées «cognitions» et elles sont associées à la dépression. Elles prennent la forme d’affirmations négatives qui s’abattent sur nous à tout moment : «Je ne suis bon à rien! Personne ne m’aime!»

Le psychologue Daniel Wegner a beaucoup étudié le fonctionnement de ces pensées indésirables. Ce dernier a constaté que, paradoxalement, non seulement il est difficile de supprimer une pensée importune, mais cette suppression augmente plutôt les risques que la pensée revienne nous hanter! Plus nous nous concentrons sur ce à quoi nous ne voulons pas penser, plus nous l’imprimons profondément en mémoire!

La prédiction qui se réalise d’elle-même

Il s’agit d’une croyance qui finit par se confirmer tellement nous y croyons fermement et tellement nous y portons attention. Par exemple, Marc est convaincu qu’il ne réussira jamais à obtenir l’emploi de ses rêves. À cause de cette conviction, il manque d’initiative et de motivation.

Lors d’une entrevue, son anxiété est telle qu’il bafouille et n’obtient pas l’emploi. Plus tard, lorsqu’il repense à son échec, il se dit qu’il savait bien que les choses se dérouleraient ainsi. Mais est-ce bien le cas? L’échec de Marc a été grandement influencé par sa conviction profonde en son inaptitude.

Nos prédictions se réalisent souvent parce que nous y croyons. Nos convictions influencent beaucoup notre comportement. Lorsque nous nous attendons à ce que quelque chose arrive, nous dirigeons naturellement notre attention sur ce qui confirmera nos attentes.

Cette attitude est évidemment très utile lorsque nos convictions sont positives. Mais des prédictions négatives ne gagnent guère à se réaliser! Il sera plus constructif de chercher de nouvelles informations pour obtenir une vision plus complète de la réalité.

Les stéréotypes, les préjugés et les présuppositions

Les stéréotypes sont des affirmations qui ont été tellement répétées que nous les avons généralisées. Elles sont très disponibles en mémoire et nous permettent de reconnaître rapidement les objets, les gens et les situations pour y réagir promptement.

Le seul problème, c’est que les stéréotypes ne sont pas toujours valides. Véritable simplification de la réalité, ils généralisent superficiellement des informations beaucoup plus complexe. C’est pourquoi nous pouvons appeler préjugés les stéréotypes qui ne sont pas valides.

Par exemple, un préjugé consisterait à croire que les Mexicains sont paresseux parce que nous leur associerions le stéréotype de la sieste sous un immense sombrero. Tout comme les préjugés, les présuppositions que nous formulons sur notre avenir ou sur ce que les autres pensent de nous ne correspondent pas à la réalité.

En fait, elles ne se fondent sur aucune information! Lorsque nos présuppositions sont négatives, elles nous rendent malheureux et risquent de nous faire mal réagir : être agressif parce que nous présupposons que nous serons rejetés, par exemple.

Pourtant, nous ne savons pas s’il s’agit bien de la vérité! Puisque les préjugés et les présuppositions proviennent d’informations insuffisantes et que nous les remettons rarement en question, elles risquent d’entretenir des croyances fausses, parfois aussi redoutables que le racisme.

Les fausses justifications

Les fausses justifications s’expriment à travers n’importe quelle distorsion ou dissonance cognitive pour appuyer nos actions, nos valeurs ou nos croyances. Elle devient problématique lorsque nous l’utilisons pour légitimer ou banaliser un comportement malsain.

La fausse justification s’observe facilement chez les personnes qui pourraient améliorer leur vie mais qui ne font rien. Pour éviter l’effort de changer, elles invoquent toutes sortes de raisons : «Je suis trop âgé» (faux ami) ; «Je ne réussirai pas» (informations insuffisantes) ; ou «J’ai toujours fait de cette manière» (généralisation). Ces justifications servent à les convaincre elles-mêmes ainsi que les autres.

Nous utilisons aussi cette distorsion pour avoir faussement raison devant les autres. Il s’agit d’un mensonge envers nous-mêmes qui ne prouve en rien notre avantage puisque ce n’est pas la vérité qui prévaut mais l’orgueil et la vraisemblance.

L’erreur se situe dans la manière douteuse de soutenir nos actions, surtout quand elle est mal intentionnée. Notons que les manipulateurs ont souvent recours à de telles erreurs, car elles les aident à «avoir raison» pour mieux influencer les autres.

Voici quelques exemples de la forme que prennent ces justifications.

Justifier à l’aide de fausses relations entre les causes et les effets

Les erreurs de relations entre les causes et les effets sont nombreuses et variées. Nous avons une tendance naturelle à interpréter les événements en les regroupant par catégories ou par séquences et à croire à leurs relations entre eux même lorsque cette relation est purement illusoire.

Ce type de distorsion ou dissonance cognitive consiste à associer deux ou plusieurs phénomènes en tenant pour acquis que l’un est la cause et l’autre l’effet. Notre capacité à établir des relations de cause à effet est tellement forte que nous prêtons même des intentions à des objets inanimés!

Cependant, nous n’avons souvent pas de raisons suffisantes pour justifier nos relations causales. Pire, cette distorsion est un moyen rapide auquel nous recourons souvent pour justifier des croyances ou des comportements fâcheux.

La fausse association relève surtout de l’analogie, c’est-à-dire de notre capacité de transférer facilement nos connaissances à des situations nouvelles ou de nous servir d’explications déjà connues pour résoudre des problèmes. Par exemple, un parent qui voit son enfant s’énerver et qui en a déjà conclu que l’enfant voulait attirer son attention s’en tiendra à cette explication et ne se préoccupera pas d’autres raisons possibles.

Cette manière d’expliquer devient problématique lorsque nous nous obstinons sans succès à appliquer nos anciennes connaissances à de nouveaux événements ou à de nouveaux problèmes. Au lieu de remettre en cause notre façon de résoudre le problème ou d’essayer de comprendre autrement la situation, nous nous acharnons à transférer des connaissances inappropriées qui ne mènent pas au résultat escompté.

Nous devons alors nous demander si notre analogie est suffisante pour justifier notre conclusion. À cette occasion, deux choix s’offrent à nous : soit nous nous satisfaisons de la source d’informations et de notre manière d’expliquer; soit nous considérons que nos informations sont insuffisantes et nous nous abstenons de tirer des conclusions.

Nous devons être très courageux pour nous abstenir de conclure. En effet, la tendance de l’être humain à expliquer tout ce qu’il ne comprend pas, même lorsque ses explications sont complètement fausses, rend angoissant ce choix qui nous plonge dans l’incertitude. Nous abstenir de conclure lorsque nous n’en avons pas les moyens nous donne au moins le mérite de valoriser la validité et de ne pas commettre de douloureuses erreurs.

Car la volonté de fonder nos croyances sur des informations plus valides favorise notre bien-être. Par exemple, après avoir subi un échec dans la réalisation d’un objectif, si nous croyons que c’est notre incapacité qui nous a mené tout droit à l’échec, nous nous déprécierons et nous nous rendrons malheureux. Pourtant, nous pouvons toujours trouver des raisons plus constructives ou nous abstenir simplement de conclure.

Causes et effets

Voyons de plus près notre propension à expliquer les choses dans leur rapport de succession : une cause engendre un effet, un effet découle d’une cause. D’abord, nous pouvons attribuer de fausses causes à un événement. Dans ce cas, le problème surgit lorsque nos conclusions sont négatives et erronées. Par exemple, après avoir été refusée à l’entrevue pour le poste qu’elle convoitait, Julie conclut qu’elle n’a aucune compétence (cause) et que c’est ce qui l’a empêchée d’être engagée (effet).

Mais Julie manque d’informations. Elle gagnerait davantage à examiner d’autres causes possibles comme les qualifications requises, le nombre de candidats, le favoritisme de l’employeur pour certains d’entre eux, etc.

À l’inverse, nous pouvons voir un événement non pas comme l’effet d’une cause passée, mais comme la cause qui produira un effet futur. Dans ce cas, les problèmes apparaîtront lorsque nos pronostics annonceront des catastrophes. Par exemple, Guillaume a de la difficulté (cause) dans quelques cours. Il se peut qu’il utilise cette situation pour conclure que son avenir sera tissé d’échecs scolaires (l’effet futur, évidemment faux).

Ces conclusions fondées sur une simplification des causes et des effets pervertissent sa manière de prévoir les événements et de faire des choix pour son avenir. Pour toutes ces raisons, nous devons être prudents lorsque nous expliquons les événements.

Se libérer de son agressivité

La violence est la force des faibles.
Isaac Asimov

Pour arriver à ses fins, l’être humain a toujours mis à contribution les nombreux moyens dont il disposait. Un de ces moyens, hélas trop populaire, est l’agression sous toutes ses formes, et plus particulièrement celle qui passe par les mots.

Les attaques verbales visent toujours à avantager celui ou celle qui y recourt. Dès que nos émotions sont en cause, nous risquons fort d’utiliser l’agression malgré nous. Lorsque la poussière retombe après un conflit, nous nous surprenons souvent d’être allés si loin.

Un type d’agression passe par la caricature de la personne avec qui l’on parle. Elle consiste à modifier certains traits personnels de l’interlocuteur pour mieux l’attaquer dans son intégralité. Par exemple : «les gens qui utilisent comme vous de tels arguments (trait personnel) sont habituellement des simples d’esprit (attaque généralisée à toute la personne)». Pourtant, il n’est aucunement question du sujet du débat!

Il est également possible de rejeter l’opinion de notre interlocuteur en soulignant qu’il est mal placé pour la soutenir, par exemple. Même s’il fume comme vous, un fumeur qui vous conseille de quitter cette habitude aura néanmoins raison! L’erreur consisterait à dire que ce conseil ne vaut rien parce que la personne qui l’affirme ne le suit pas elle-même.

Les enfants procèdent de la même manière lorsqu’ils disent que c’est l’autre qui a commencé la dispute. Il faut néanmoins être deux pour se quereller.

À l’échelle du comportement humain, les attaques personnelles sont nombreuses et variées. Malheureusement, nous ne les remarquons pas toujours lorsque nous en sommes victimes et nous les faisons souvent subir aux autres sans nous en rendre compte.

Colère

Colère

L’appui sur l’autorité

Selon le même principe que l’appel à la popularité, l’appui sur l’autorité consiste à croire absolument vraies les affirmations des personnes qui bénéficient d’une certaine réputation ou de compétences particulières.

L’utilisation des porte-parole par les publicitaires en est une bonne illustration. Parce que nous apprécions la personnalité et le travail du porte-parole (habituellement un artiste connu), nous lui faisons confiance et nous nous procurons le produit dont il vante les mérites. Pourtant, objectivement, son opinion n’a pas plus de valeur que celle d’un parfait inconnu.

Les gourous et charlatans de tous acabits utilisent également ce stratagème en tapissant de «Certificats d’Excellence de l’École du Haut Savoir» les murs de leur cabinet. Les diplômes que décernent ces écoles ne sont souvent régis par aucun cadre législatif ni scientifique. Ils donnent seulement au charlatan la crédibilité nécessaire pour arnaquer plus facilement les gens qui basent leur confiance sur ce genre d’autorité.

Finalement, on recourt à cet appui fallacieux sur l’autorité chaque fois que l’on dit : «J’ai étudié là-dedans», «Je connais ça depuis longtemps» ou «Je travaille dans le milieu depuis vingt ans» pour soutenir nos arguments.

Même si nous sommes compétents dans plusieurs domaines, cet argument ne sert qu’à «prouver» notre supériorité face à notre interlocuteur et non à établir la véracité de notre propos.

L’appui sur la popularité et les rumeurs

Il est facile de constater à quel point nous justifions souvent nos croyances par le fait qu’elles sont partagées par le plus grand nombre. Cette erreur consiste à croire valide une information parce que beaucoup d’autres la croient également vraie. Les Allemands étaient pourtant nombreux à suivre Hitler pendant la Seconde Guerre mondiale. Or, peu d’entre nous portent attention à cet écueil. Il n’est donc pas surprenant de constater à quel point les fausses croyances se figent aisément dans une population.

Par exemple, lors d’un débat public pendant la période électorale, une seule erreur de la part d’un chef politique fera diminuer significativement sa cote de popularité. Nous consultons ensuite les sondages dans les journaux et alignons notre avis sur le plus grand nombre : si tant de personnes ne lui font plus confiance, ce doit être vrai.

Une bévue ne décrit ni l’intégrité générale d’une personne ni l’ensemble des objectifs et des compétences d’un éventuel gouvernement. Une partie de la population se base pourtant sur des critères aussi pauvres que celui-là pour choisir. Ce mode d’évaluation est fondé sur des distorsions ou dissonances cognitives comme la généralisation et la simplification.

Avec l’appui sur la popularité, nous n’évaluons pas la validité des informations ; nous concluons plutôt à partir du nombre de personnes qui croient la même chose. Les rumeurs se transmettent d’ailleurs de la même manière. Il s’agit qu’une fausse information soit répétée assez souvent pour qu’elle devienne «véridique» et se répande au sein de larges communautés.

Le faux dilemme

Cette justification fallacieuse s’exprime souvent contre les autres. Elle consiste à présenter deux possibilités absolument incompatibles comme étant les seules possibles pour expliquer ce dont il est question.

Puisque l’une de ces deux avenues est présentée de manière indésirable, nous sommes naturellement portés à choisir l’autre. Mais ce choix ne vaut rien! En réalité, il existe de nombreuses autres possibilités pour parler de la situation!

Le choix que l’autre essaie de nous dicter correspond évidemment à ses arguments. Le piège consiste à croire que nous devons choisir entre ces deux seules possibilités. Il y a un exemple classique de ce procédé qui s’énonce ainsi : celui qui n’est pas avec moi est contre moi! Nous ne sommes pourtant pas limités à ces deux seules possibilités. De plus, nous avons le droit, par exemple, de ne pas prendre position.

La généralisation

Chaque jour, nous apprenons. Puisque notre expérience du monde reste fondamentalement limitée, nous ne pouvons constamment vérifier si ce que nous avons appris est toujours vrai. C’est à ce moment que nous généralisons : le feu brûle toujours, le soleil se lèvera chaque jour sur l’horizon.

Mais que se passe-t-il lorsque les phénomènes sont beaucoup plus complexes? Le potentiel d’erreur augmente. Or, la généralisation devient d’autant plus néfaste et facile à commettre qu’elle provient de notre façon naturelle de raisonner. Elle passe inaperçue la plupart du temps.

La généralisation devient une distorsion ou dissonance cognitive lorsque nous concluons trop vite ou que nous poussons trop loin une conclusion. Elle se manifeste lorsque, constatant qu’un ou quelques cas particuliers ont une certaine ressemblance entre eux, nous en déduisons que tous les autres cas semblables sont identiques, se déroulent de la même façon ou mènent aux mêmes conséquences.

Cette distorsion ou dissonance cognitive est due à des lacunes dans les axes du traitement de l’information. Premièrement, l’échantillon d’informations n’est pas suffisamment étendu pour que l’on soit en mesure de généraliser.

Deuxièmement, ces informations ne sont pas non plus assez représentatives pour nous permettre d’en tirer une conclusion générale. Par exemple, si une personne vient de vivre une mauvaise expérience amoureuse et que ce genre de malchance lui est déjà arrivé plusieurs fois, elle croira davantage, à tort, que la prochaine expérience sera désastreuse.

La généralisation la conduira à ce genre de conclusion : «tous les membres du sexe opposé sont immatures», ou encore «nous savons bien que, vous, les hommes (ou les femmes), vous êtes toujours…».

La généralisation nous enferme dans les deux issues extrêmes du tout ou rien, qui nous privent de la richesse de la réflexion et de tous les niveaux intermédiaires de compréhension. La généralisation nous nuit spécialement lorsqu’elle nous incite à exagérer quelques éléments négatifs.

Par exemple, le fait d’être rejeté par quelqu’un risque de nous pousser à généraliser l’incident, c’est-à-dire à croire que d’autres personnes nous rejetteront aussi. De la même manière, quelques échecs généralisés peuvent nous donner la fausse certitude de ne pouvoir réaliser rien de bon dans la vie.

Et comme si ce n’était pas assez, la généralisation nous fait minimiser les aspects positifs de la vie. Elle nous amène, par exemple, à banaliser nos réalisations ou à refuser de les apprécier à leur juste valeur en nous faisant croire que tout le monde aurait pu faire la même chose. Nous ne devrions raisonnablement pas nous fier à des conclusions aussi excessives, mais c’est ce que nous faisons très souvent, sans même nous en apercevoir.

Les analogies généralisées

Il nous arrive parfois de généraliser une comparaison en étant convaincu d’exprimer notre état réel. Par exemple, une personne anxieuse qui décrit son état avec excès, «Je me sens tellement anxieuse que j’ai peur de mourir», finira par tenir cette image pour véridique.

Elle généralisera ainsi la comparaison entre son stress et sa peur d’une mort imminente et arrivera à y croire. Je préfère ne pas imaginer les sommets d’anxiété qu’elle atteindra alors!

De nombreuses autres analogies peuvent être généralisées de la sorte. Rappelez-vous, donc, qu’il ne faut pas confondre :

  • Une émotion avec la réalité. Par exemple, croire que notre colère est la seule réaction possible à une situation.
  • Une impression avec la réalité. À travers nos émotions, nous concevons de nombreuses impressions relatives à des personnes ou des événements. Nous considérons souvent une impression vague comme un indice auquel nous pouvons nous fier sans crainte. Or, nos impressions ne correspondent pas toujours à la réalité…
  • Une croyance avec la réalité. Nous considérons souvent seulement notre point de vue pour raisonner, comme si nos croyances étaient absolument vraies et les seules qui soient plausibles… Nous oublions que chaque personne a aussi son point de vue qui ne correspond par nécessairement à notre interprétation de la réalité.
  • Une habitude avec la réalité. Nous développons souvent des habitudes pour réagir à certaines situations. Mais ce n’est pas parce que nous avons toujours fait de la même manière que seule cette méthode existe…
  • Une faible probabilité avec une certitude. Nous généralisons parfois une simple possibilité, somme toute assez faible (mourir d’un accident de voiture, par exemple) et finissons par la confondre avec une certitude : «Je vais mourir d’un accident de voiture!»

Si la généralisation nous est très utile, elle peut aussi créer de nombreux problèmes. N’oubliez pas qu’il s’agit d’une simplification et qu’elle implique un réel potentiel d’erreur. Pour éviter ces problèmes, il vous sera profitable de ne jamais croire que vos généralisations sont complètement vraies et de rester prudents lorsque vous basez nos croyances et vos comportements sur ce type de conclusions.

Les réactions de contournement

À de trop nombreuses occasions, des événements désagréables nous marquent sans nous laisser la distance nécessaire pour les comprendre. Suite à ces événements, nous développons parfois des réactions de contournement.

Ces manières de réagir s’installent progressivement en nous pour éviter que les événements traumatisants se reproduisent. Ces réactions sont souvent empreintes d’émotions vives et c’est la raison pour laquelle elles sont rarement conscientes.

Même si les réactions de contournement visent à nous protéger des situations désagréables, elles règlent rarement nos problèmes parce qu’elles ne nous permettent pas de comprendre leurs causes ni leurs conséquences. Ces réactions presque automatiques et souvent impulsives nous causent souvent de nouveaux problèmes.

Par exemple, Robert a subi des sévices corporels pendant son enfance et il a développé des réactions agressives dans le but de se protéger. Plus tard, alors qu’il n’a plus rien à craindre, il vit de nouveaux problèmes car il fait subir aux autres son agressivité. Pourtant, Robert ne sait probablement pas pourquoi il a pris l’habitude d’agir de la sorte. Avec le temps, sa réaction de contournement est devenue normale! Il mesure ainsi très mal les conséquences que son agressivité a sur sa femme et ses enfants.

Un moyen de se libérer de ces réactions inappropriées consiste à reconnaître leur existence et surtout leurs conséquences néfastes. Nous devons d’abord tenter de les identifier lorsqu’elles se manifestent. Ensuite, nous pouvons utiliser la remise en question pour faire diminuer leur fréquence en apprenant à réagir de façon plus constructive.

La sélection d’informations pour nous rendre malheureux

Cette distorsion ou dissonance cognitive est très importante. Elle consiste à choisir certaines informations plutôt que d’autres pour confirmer nos croyances. L’erreur provient de lacunes dans les deux premiers axes du traitement de l’information que j’ai présentés dans les pages précédentes : la quantité d’informations et leur pertinence.

Si nous ne choisissons que quelques informations pour expliquer une situation complète, il nous manquera d’informations! Et parce que les informations que nous sélectionnons restent limitées, elles ne sont pas suffisamment pertinentes pour fournir une conclusion valide. Au niveau personnel, cette distorsion ou dissonance est nuisible lorsque nous nous concentrons sur de petits détails futiles à notre sujet.

Prenons l’exemple de Sylvie, qui redoute l’anxiété. Pour cette raison, elle se concentre sur le moindre signe corporel qui trahit un tel état. De ce fait, son anxiété provient la plupart du temps de cette attention inutile qu’elle porte à ces détails. Ce sont ses appréhensions qui occasionnent son stress; plus elle veut éviter l’anxiété, plus elle devient anxieuse…

La sélection d’informations positives

Vous serez peut-être surpris d’apprendre que le fait de vous concentrer sur des informations positives peut vous rendre malheureux? C’est pourtant le cas de l’idéalisation. La raison est simple.

Lorsque nous sélectionnons les informations qui sont associées à des idéaux ou des espoirs irréalistes, nous les utilisons souvent pour dévaluer notre quotidien, bien réel celui-là. Les résultats négatifs sont nombreux : envie, aigreur, rancœur, jalousie et insatisfaction.

La sélection d’informations négatives

Cette erreur consiste à nous concentrer systématiquement sur les informations négatives qui proviennent autant des événements présents que de nos souvenirs. Quel meilleur moyen d’être malheureux que de voir seulement ce qui nous fait défaut? Le fatalisme nous fait croire que nous sommes condamnés au pire tandis que le ressentiment déterre soigneusement nos souvenirs les plus désagréables. Parfois, nous amplifions même ces souvenirs pour mieux revivre leur lot d’émotions éprouvantes.

Vous apprécierez lire la suite avec cet article : Distorsion ou dissonance cognitive : 6 conséquences à éviter

Bibliothèque

[asa2_smart_collection cat_slug= »dissonance-cognitive » tpl= »Book » ajax= »1″ associate_id_set= »artdubonheur » /]

[asa2_smart_collection cat_slug= »recadrage » tpl= »Book » ajax= »1″ associate_id_set= »artdubonheur » /]

Vidéos



Autres ressources

https://fr.wikipedia.org/wiki/Dissonance_cognitive

https://fr.wikipedia.org/wiki/Leon_Festinger

Cet article Distorsion ou dissonance cognitive en 15 points est apparu en premier sur Art du bonheur.

]]>
Recadrage ou remise en question https://artdubonheur.com/recadrage-remise-en-question/ Mon, 07 Dec 2015 16:24:50 +0000 http://artdubonheur.poison-ivy-oak-sumac.com/?p=1484 La remise en question ou le recadrage (issu de la Programmation Neuro Linguistique) nous éloigne de nos pensées négatives afin de conclure d’une manière plus réaliste et plus constructive. Cela nous aide à débusquer nos distorsions cognitives pour éviter de subir leurs conséquences.

Cet article Recadrage ou remise en question est apparu en premier sur Art du bonheur.

]]>
Pour découvrir les 3 étapes du recadrage contre la déprime.

Et le recadrage pour améliorer l’estime de soi.

Qu’est-ce que le recadrage, ou remise en question?

La remise en question consiste à utiliser nos capacités conscientes pour nous distancier de nos pensées négatives et des événements afin de conclure d’une manière plus réaliste et constructive. La remise en question nous aide à débusquer nos distorsions ou dissonances cognitives pour éviter de subir leurs conséquences désastreuses.

Remise en question (ou recadrage) : définition, bienfaits et comment y parvenir.

Remise en question (ou recadrage) : définition, bienfaits et comment y parvenir.

Favoriser la connaissance de soi

Il serait bien difficile d’identifier les distorsions cognitives et de les maîtriser sans même savoir qu’elles existent ! Pour évaluer leurs conséquences nuisibles, il faut en apprendre un peu à leur sujet. À mesure que nous utilisons la remise en question, nous apprenons beaucoup sur nous-mêmes et sur nos erreurs puisque nous nous y attardons. De cette manière, nous analysons mieux notre humeur, nos pensées, nos raisonnements et nos émotions pour les comprendre et savoir comment les améliorer.

Préserver notre identité

Contrairement à une simple réaction de contournement, la remise en question est une démarche consciente et dynamique qui met l’accent sur les processus qui causent nos problèmes. Une conscience accrue de nous-mêmes améliore significativement le contrôle. Elle réorganise notre interprétation des événements pour que cette dernière n’altère pas inutilement le contenu de nos représentations fondamentales, comme ce que nous pensons de nous-mêmes, notre identité.

Cette distance nous protège des attaques personnelles que nous pourrions subir et nourrit la confiance. Par exemple, si une personne excédée perd patience et nous insulte gratuitement, au lieu de douter de notre valeur, la remise en question nous fera considérer d’autres possibilités d’explication en soulignant que notre qualité personnelle n’a aucun rapport avec la situation.

Prévoir les événements

Plus nous accumulons d’informations sur la vie et les réactions humaines, mieux nous connaissons les causes des événements et leurs solutions particulières. C’est aussi en cela que réside une plus grande adaptabilité. Notre système nerveux central s’est développé de manière à comprendre l’environnement et à le «prévoir». La remise en question encourage cette disposition naturelle en mettant l’accent sur des informations pertinentes qui enrichissent l’ensemble de nos connaissances.

Au lieu de nous contenter de réagir à ce qui se passe, nous devenons de plus en plus posés, conscients des répercussions de nos réactions. Nous nous représentons les conséquences de nos actions, nous guidons mieux nos futures interprétations et raffinons notre attitude tout en cessant de répéter les mêmes erreurs. N’est-ce pas là une définition de la sagesse qui englobe toutes les autres?

Accepter ce que nous ne pouvons pas changer

Nous nous révoltons contre ce qui nous déplaît, contre ce qui nous porte préjudice. Cette réaction est saine dans la mesure où elle nous aide à corriger la situation. Mais que se passe-t-il lorsque nous ne pouvons rien changer? Nous adoptons un comportement combatif, exigeant sur plan émotionnel, et ce, sans obtenir de résultat valable.

Au contraire, à partir du moment où nous acceptons les événements, nous cessons de nous battre, ce qui nous aide à les comprendre et à les apprivoiser. Les conséquences positives sont innombrables. L’acceptation fait diminuer l’anxiété, l’aigreur et la culpabilité; elle permet de mieux nous connaître, d’arrêter de nous juger trop sévèrement et de nous heurter continuellement à des situations que nous ne pouvons changer.

Accepter, c’est être capable de traverser des événements pénibles sans nous y opposer constamment. C’est aussi pouvoir se dire, par exemple, «J’accepte qu’une personne ait une opinion peu favorable de moi» ; «Je constate que je ne peux pas changer le passé : il est donc plus utile d’arrêter de me battre»; «J’essaie de voir les choses d’une manière plus positive»; «Je peux trouver des aspects positifs à travers mes désagréments». L’acceptation consiste aussi à reconnaître l’existence d’un événement difficile, d’une émotion comme la colère, et à être capable de ne pas les juger continuellement.

En effet, la révolte apparaît lorsque nous décrétons qu’une situation est incorrecte. C’est essentiellement le jugement négatif que nous portons sur les événements qui suscite notre colère avec autant d’intensité.

L’acceptation équivaut nous aide à nous adapter aux divers changements de la vie en modifiant notre manière de les percevoir pour y faire face plus efficacement. Mais cette attitude nécessite la capacité de nous convaincre des avantages que nous retirons à éliminer la révolte lorsqu’elle ne sert à rien.

La difficulté à accepter une situation dépend du sens que nous lui accordons. Tant que nous refusons notre incapacité à changer un événement passé, nous continuons à le considérer comme un problème à résoudre.

Les états pénibles qui s’ensuivent (colère ou déprime, par exemple) proviennent directement de la manière dont nous interprétons nos souvenirs. Rappelez-vous que votre interprétation conditionne la majorité de vos états.

Mettre de l'ordre, mieux nous comprendre.

Mettre de l’ordre, mieux nous comprendre.

L’acceptation contre l’idéalisation et l’insatisfaction

L’acceptation concerne également les représentations idéalisées, qui sont souvent sources d’insatisfaction. Ces représentations portent notamment sur des buts (évaluer la durée d’une activité, par exemple) ou sur des états (le bonheur avec l’âme sœur).
Ainsi, on éprouve de l’insatisfaction si l’on n’arrive pas à terminer une tâche au moment prévu. Mais était-on vraiment en mesure d’évaluer le temps nécessaire pour atteindre notre but ?

De la même manière, en imaginant tout ce que nous aimerions obtenir, nous confondons le besoin avec le désir. Ce n’est pas parce que nous ne possédons pas la voiture de l’année que celle-ci nous serait véritablement utile, qu’elle changerait favorablement notre existence.

C’est d’ailleurs pourquoi des personnes très pauvres peuvent être parfaitement heureuses. Ce qui fait plaisir peut être d’un autre ordre que matériel. À partir du moment où nous acceptons nos limites et cessons de nous juger, nous mettons en place un contexte exempt d’insatisfactions. Nous nous sentons beaucoup mieux et devenons même plus productifs, plus aptes à réaliser nos rêves!

Par exemple, nous ressentons souvent de la frustration lorsqu’un événement ne se déroule pas de la façon dont nous croyons qu’il doit se dérouler et nous éprouvons souvent un sentiment d’injustice lorsque les autres ne se comportent pas de la manière dont nous croyons qu’ils doivent se comporter.

Nous pouvons aussi nous perdre à travers la construction magnifiée de nos rêves. L’idéal du bonheur est absolument légitime, mais il ne doit jamais s’édifier au revers d’une vie adoptant les teintes douloureuses de l’insatisfaction, de la peine ou de la culpabilité.

Les fondements de la remise en question ou recadrage

Toutes nos réactions découlent d’abord de nous-mêmes, de notre interprétation des informations relatives à chaque situation. Ce ne sont pas les événements extérieurs qui causent notre malheur mais le sens que nous leur donnons.

Ainsi, avant de réagir, avant de ressentir quelque émotion que ce soit, nous interprétons toujours la situation. Cette capacité à donner du sens aux moindres détails influence beaucoup notre quotidien. Mais, contrairement à ce que nous pensons, nos conclusions ne correspondent pas toujours à la réalité.

La remise en question s’inspire directement de la recherche contemporaine en psychologie cognitive. Elle se rapporte également à la thérapie cognitive du docteur Aaron Beck et à d’autres approches psychothérapeutiques, comme la thérapie rationnelle-émotive d’Albert Ellis. Depuis les années soixante, de nombreux autres praticiens ont utilisé cette perspective avec succès et ont contribué à la faire connaître.

Tout entière, la remise en question encourage la compréhension de nos attitudes pour les changer selon l’évaluation de leurs conséquences, pour harmoniser le cours de notre existence. C’est ce qui est garant de notre bien-être.

La remise en question vise à corriger les distorsions cognitives qui découlent d’une quantité insuffisante d’informations ou d’un traitement des informations inapproprié. Elle nous fait réviser nos conclusions jusqu’à ce que ces distorsions cessent de nous tourmenter.

Pour y arriver, d’une part, elle nous aide à ne pas conclure lorsque nous ne disposons pas d’informations suffisantes pour le faire. D’autre part, elle réfute nos fausses croyances en identifiant les distorsions cognitives et en corrigeant nos conclusions erronées, ce qui endigue les émotions pénibles qui nous submergent.

La métacognition : corriger nos interprétations tordues

Lorsque, dans une réception, vous évitez de justesse la catastrophe en retenant un commentaire qui allait faire verdir d’embarras votre interlocuteur, vous utilisez la métacognition.

La métacognition correspond à l’activité de remise en question que vous apprendrez à utiliser contre vos distorsions cognitives. Elle désigne l’attention que nous dirigeons sur nos propres pensées pour les contrôler.

Composée du préfixe méta qui signifie «au-dessus», la métacognition nous permet de modifier nos propres pensées en les comprenant et en les évaluant.

Plus précisément, la métacognition (qui constitue essentiellement une activité de contrôle) est la pensée qui se prend elle-même comme sujet de pensée. La remise en question consiste justement à concentrer notre attention sur ce qui se passe en nous.

Le contrôle métacognitif deviendra en quelque sorte le «but» que vous donnerez à votre propre pensée. Grâce à ce procédé, les retours sur vos expériences seront nombreux et bénéfiques. Les résultats positifs que vous obtiendrez enrichiront votre estime de soi. Et vous utiliserez davantage ces connaissances pour comprendre vos futures réactions.

Pour corriger efficacement nos distorsions cognitives, nous devons d’abord être convaincus qu’il s’agit d’erreurs dont les conséquences sont néfastes. De plus, pour contrôler ces pensées destructrices, nous devons savoir les identifier. En effet, comment pourrais-je m’abstenir de généraliser une pensée contre moi-même si j’ignore que la généralisation existe et qu’elle est même fréquente? Pourquoi ferais-je l’effort de la corriger si je ne sais pas qu’elle mène à des conséquences aussi inutiles que fâcheuses? Je continuerai plutôt à croire en la justesse de mes conclusions et à m’acharner contre moi-même.

Comprendre notre cerveau et nos comportements

Comprendre notre cerveau et nos comportements

Les caractéristiques de la remise en question

Prendre une distance objective face aux événements

La remise en question accroît notre autonomie de manière que nous ne soyons pas réduits à subir les événements et que nous puissions prendre une part active dans notre bien-être. La première caractéristiques réside donc en cette distanciation : c’est le moment où nous portons attention à nos propres comportements et à leurs conséquences.

Identifier les distorsions cognitives

La distanciation nous conduit à la seconde caractéristique, celle de l’identification. En utilisant les informations fournies dans ce site, vous pouvez identifier la cause de nombreux problèmes.

Désamorcer les problèmes

La caractéristique ultime est celle de la déconstruction des conclusions erronées. Cette étape, qui achève de désamorcer les problèmes, est aussi celle qui donne son nom à la remise en question. Sans elle, aucun résultat ne serait possible.

En adoptant la remise en question, vous développez votre capacité à «ressortir» des événements pour les analyser, à recueillir de nouvelles informations et à assurer la validité de vos conclusions.

Première étape de la remise en question :
l’identification

Les indices qui marquent la présence de problèmes

  • Nous sommes submergés d’émotions intenses et négatives;
  • Nous croyons que nous sommes inférieurs ou supérieurs aux autres;
  • Nous réagissons fortement aux moindres situations et nous nous sentons facilement coupables;
  • Le contenu de nos pensées est négatif et verse souvent dans l’excès;
  • Nous croyons être victimes de chaque situation et avons l’impression de ne rien pouvoir faire;
  • Nous nous sentons abattus, manquons de motivation et avons tendance à nous déprécier;
  • Nous entretenons un ressentiment constant envers les autres, la vie, le passé, etc.

La nature et les causes de nos problèmes

  • Les distorsions cognitives et des réactions de contournement;
  • Des événements difficiles qui surviennent (au présent);
  • Des tendances pessimistes, dépressives, etc. (mauvaises habitudes prises depuis longtemps);
  • Des traumatismes liés à des expériences antérieures éprouvantes et une mauvaise gestion des émotions;
  • Des difficultés dans les relations humaines et la communication;
  • Le manque de confiance et d’estime de soi.

Le contexte

Pour identifier les distorsions cognitives liées à la façon de se percevoir (identité) :

  • Est-ce que mes malaises suivent des pensées particulières ? Lesquelles ?
  • Mes réactions sont-elles empreintes d’émotions vives et néfastes ?

Pour identifier les procédures de contournement et les distorsions cognitives :

  • Des pensées négatives surgissent-elles à tout moment ? Des souvenirs me hantent-ils ?
  • Est-ce que des circonstances désagréables répétées auraient pu me faire adopter des réactions de défense ?

Pour identifier les conflits avec les autres, les problèmes de communication :

  • Les désagréments se produisent-ils pendant ou après que j’ai fréquenté des gens?

La fréquence

  • Le malaise est-il constant ou surgit-il pendant de brèves périodes?
  • Est-ce que je me sens mal depuis longtemps ou depuis peu de temps (quelques jours à quelques semaines)?

L’intensité

Faible, moyenne ou forte.

Deuxième étape :
la correction des distorsions cognitives

Déconstruire le contenu négatif des éléments que nous avons identifiés

  • Récupérer les éléments identifiés à l’étape précédente.
  • Trouver de quelles distorsions cognitives il s’agit.
  • Trouver des informations alternatives pour enrichir et corriger nos représentations.

Objectif :
Vise à nous permettre de trouver des éléments alternatifs d’explication, pour constater à quel point nous n’avons pas à croire vrais les résultats de nos distorsions cognitives.

Remettre en question les informations à la source de nos raisonnements

  • Les informations dont je dispose sont-elles en quantité suffisante pour me permettre de conclure?
  • Les informations dont je dispose sont-elles véritablement pertinentes (concernent-elles le sujet dont il est question)?

Remettre en question le traitement des informations elles-mêmes

  • Mes conclusions sont-elles valides (me fournissent-elles plus d’avantages que d’inconvénients)?
  • Mes conclusions sont-elles réalistes (décrivent-elles ce qui se passe vraiment ou sont-elles plutôt peu plausibles)?

Remettre en question l’ensemble d’un raisonnement

  • Les informations dont je dispose me permettent-elles d’aboutir à ma (seule) conclusion?
  • Y a-t-il d’autres possibilités?

Troisième étape :
le redressement des fausses conclusions

Objectif :
Faire un retour sur l’activité de remise en question afin de nous rappeler la manière dont nous l’avons utilisée.

  • Permet d’utiliser ultérieurement les nouvelles informations que nous avons trouvées;
  • Facilite l’utilisation ultérieure de la remise en question et permet de mieux se connaître;
  • Aide à identifier un certain modèle dans nos réactions, nos pensées et nos problèmes;
  • Aide à mieux en développer et en maîtriser l’utilisation (pour devenir experts de la remise en question).
Prendre des notes

Prendre des notes

Les notes pour soutenir la remise en question

Il est très utile de recourir à la prise de notes comme support à la remise en question. Il s’agit de consigner par écrit l’analyse de nos pensées pendant la remise en question, en identifiant nos distorsions cognitives et nos émotions négatives, et d’inscrire ensuite de quelle façon nous les avons remplacées et par quoi.

Grâce à cette pratique, non seulement vous aurez sous la main des exemples de «marche à suivre» qui ont fonctionné, mais vous vous rappellerez également vos représentations «révisées», plus valides et plus réalistes. Ces notes vous remémoreront la manière dont vos faux raisonnements se manifestent et comment vous avez fait pour les éliminer. Les notes forment, en quelque sorte, le support matériel du travail de remise en question.

Au moment où vous passerez une situation au crible de la remise en question, vous remplirez rapidement les cases en indiquant les informations selon les circonstances et les objectifs que vous désirez atteindre.

S’il n’y a pas de preuves réelles en faveur d’une croyance, vous vous en apercevrez plus facilement et saurez surtout pourquoi cette croyance n’est pas valide. En notant les informations nouvelles, vous profiterez d’un accès rapide aux arguments capables de réfuter vos fausses conclusions avant qu’elles ne causent trop de dégâts.

À mesure que vous pratiquerez la remise en question à l’aide de ces notes, vous deviendrez plus compétents et vous maîtriserez plus facilement vos réactions. En fait, je vous conseille d’utiliser le support écrit jusqu’à ce que vous ayez atteint un niveau d’efficacité suffisant pour vous en passer. Cela prendra de quelques semaines à quelques mois.

Bibliothèque

[asa2_smart_collection cat_slug= »recadrage » tpl= »Book » ajax= »1″ associate_id_set= »artdubonheur » /]

[asa2_smart_collection cat_slug= »therapie-cc » tpl= »Book » ajax= »1″ associate_id_set= »artdubonheur » /]

Youtube

• Chaine Youtube du Beck Institute for Cognitive Behavior Therapy
https://www.youtube.com/user/BeckInstitute

Présentation des TCC : les thérapies cognitivo-comportementales

• PNL Recadrage en 6 points

 

Autres ressources

https://fr.wikipedia.org/wiki/Recadrage_%28PNL%29

http://www.psytherapeute.com/recadrage-pnl/

Cet article Recadrage ou remise en question est apparu en premier sur Art du bonheur.

]]>
Denak, un roman d’Alain Colpron https://artdubonheur.com/denak-nouveau-roman-par-alain-colpron/ Fri, 06 Apr 2012 02:30:46 +0000 http://artdubonheur.poison-ivy-oak-sumac.com/denak-nouveau-roman-par-alain-colpron/ Maintenant disponible en librairie Éditions Perspectives  214 pages 15,24 cm X 22,86 cm 19,95 $ ISBN 978-2-9810762-1-2 Quatrième de couverture :  Personnage singulier, tendu entre sa difficile relation au monde et son imaginaire débridé, Denak est épris de liberté et cherche un sens à sa vie. Où pourra-t-il trouver la plénitude qui comblera le vide […]

Cet article Denak, un roman d’Alain Colpron est apparu en premier sur Art du bonheur.

]]>
Maintenant disponible en librairie

Éditions Perspectives 
214 pages
15,24 cm X 22,86 cm
19,95 $
ISBN 978-2-9810762-1-2

Quatrième de couverture : 

Personnage singulier, tendu entre sa difficile relation au monde et son imaginaire débridé, Denak est épris de liberté et cherche un sens à sa vie. Où pourra-t-il trouver la plénitude qui comblera le vide qui l'habite et sa soif d'absolu ? L'histoire de cet être complexe et intense est riche d'aventures intérieures qui le mèneront aux confins de la folie, puis de la délivrance. 

Résumé : 

Garçon solitaire, Denak se perd dans un monde qui lui est étranger jusqu'à vouloir quitter cette vie. Son existence difficile et sa quête de liberté le propulseront loin à la découverte de sa propre sagesse. Il souhaitera passer de l'irréel au réel, de son univers imaginaire à la vérité universelle et transformer l'absence de sens à sa vie en une libération intérieure. 

Notice biographique : 

Passionné des philosophies monistes et des arts, Alain Colpron se consacre entièrement à son amour de la sagesse. En plus d'offrir de l'accompagnement aux personnes en démarche de connaissance de soi et de prononcer des conférences sur ce thème, il a publié L'Être inconditionnel (Éditions Perspectives, 2008). Né en 1963, il vit à Montréal. 

Cet article Denak, un roman d’Alain Colpron est apparu en premier sur Art du bonheur.

]]>
Lâcher prise : 7 trucs pour se libérer https://artdubonheur.com/lacher-prise-7-trucs/ Thu, 01 Dec 2011 06:00:00 +0000 http://artdubonheur.poison-ivy-oak-sumac.com/?p=538 On croit souvent que le lâcher prise consiste simplement à rester calme, à devenir zen. Mais le lâcher prise est beaucoup plus! Il s’agit d’une véritable vision de la vie qui cultive le courage d’accepter le changement et de nous abandonner face à ce que nous ne pouvons contrôler. Car c’est parfois en perdant quelque chose que nous trouvons beaucoup plus!

Cet article Lâcher prise : 7 trucs pour se libérer est apparu en premier sur Art du bonheur.

]]>
Pour lire l’article original sur le lâcher prise de Nicolas Sarrasin avec des vidéos.

On croit souvent que le lâcher prise consiste simplement à rester calme, à devenir zen. Mais le lâcher prise est beaucoup plus! Il s’agit d’une véritable vision de la vie qui cultive le courage d’accepter le changement et de nous abandonner face à ce que nous ne pouvons contrôler. Car c’est parfois en perdant quelque chose que nous trouvons beaucoup plus!

Introduction : comment enfin lâcher prise?

Le lâcher prise consiste à être capable de modifier son regard sur le monde, à s’ouvrir à l’imprévu sans devoir se battre sans cesse. Le lâcher prise rime aussi avec acceptation, pardon, et demande parfois de faire le deuil de ce à quoi l’on tient. Il vous a probablement été donné de rencontrer des personnes qui dirigeaient continuellement leur colère contre des détails qui vous paraissaient futiles. Ces personnes empoisonnent leur vie, et entretiennent une inépuisable révolte intérieure qui tourmente leur entourage et les conduit à la solitude. Mais une attitude aussi extrême n’est pas nécessaire pour s’emprisonner dans des pensées et des émotions négatives. L’incapacité à accepter les événements procure de nombreuses souffrances et peut se poursuivre pendant toute une vie. Le psychiatre Victor Frankl a d’ailleurs été l’un des premiers à parler des avantages à accepter ce que nous ne pouvons pas changer.

«Zone de contrôle» versus «zone de préoccupations inutiles»

Pensez un moment à vos activités et à vos préoccupations. Vous constaterez que vous n’avez aucun contrôle sur certaines d’entre elles, alors que vous contrôlez directement d’autres activités, celles qui vous donnent des résultats. Les premières se situent dans la zone de préoccupations inutiles et les secondes dans la zone de contrôle.

Pour lâcher prise, vous devez vous concentrer sur ce que vous pouvez changer. Vous dirigez alors votre énergie sur ce qui apporte des améliorations à votre vie. Au contraire, si vous gaspillez votre énergie à vous préoccuper de choses que vous ne pouvez pas changer, vous ne nourrirez que la frustration et le ressentiment. Par exemple, si vous vous contentez de relever les faiblesses des autres, de critiquer le moindre détail qui vous dérange, mais sur lequel vous n’avez aucune prise, vous augmentez votre sentiment d’être une victime et vous refusez la responsabilité de construire votre vie.

Infographie : Lâcher prise de 7 manières.

Infographie : Lâcher prise de 7 manières.

Suivre sa voie grâce au lâcher prise

L’auteur américain Guy Finley a merveilleusement enrichi la réflexion sur le lâcher prise. Plus jeune, il a obtenu un grand succès dans sa carrière, mais cela ne suffisait pas à le rendre heureux. Il a compris que la vraie richesse de l’existence se trouve au-delà de la réussite matérielle.

Voici quelques stratégies que Guy Finley suggère pour lâcher prise :

  • Réalisez un objectif et dépassez vos limites personnelles.
  • Éliminez le ressentiment.
  • Cultivez l’intégrité et refusez de vous compromettre.
  • Fuyez la tentation de blâmer les autres ou les événements, ce qui enlève le pouvoir sur votre vie.
  • Détendez-vous et tâchez d’éliminer vos peurs.

Comme Guy Finley, vous pouvez vous engager sur la voie de votre accomplissement personnel en cherchant votre mission, en trouvant le sens qui fera palpiter votre vie. En apprenant à lâcher prise, vous vous donnerez les moyens de vivre en parfaite harmonie avec vous-même.

Lâcher prise

Lâcher prise

Sept manières de lâcher prise

1. Enrichissez votre vision du monde et sortez de vos habitudes

Lâcher prise consiste à refuser les impératifs qui nous commandent d’être parfaits, de tout réussir, de toujours plaire aux autres, etc. Diminuez plutôt vos interdits et les conclusions qui limitent votre vie.

2. Faites confiance aux autres

Nous ne pouvons contrôler les actes ni les pensées des personnes que nous côtoyons. Ainsi, il vaut mieux accepter les autres comme ils sont plutôt que de vouloir les changer et même les «sauver». Si vous laissez les autres être eux-mêmes, grâce à votre confiance, ils répondront davantage à vos attentes.

3. Cultivez l’ouverture et adaptez-vous au changement

Nos croyances constituent parfois la pire des prisons. Plus notre vision des choses est définie de façon stricte, moins les événements et les gens y correspondent, ce qui suscite tristesse et frustration. Si vous valorisez l’adaptation, le changement deviendra synonyme de plaisir et d’apprentissage.

4. Libérez-vous de vos émotions négatives

Certaines émotions nous empêchent d’accepter ce que nous ne pouvons pas changer : la haine, la rancune, le ressentiment, la vengeance… Prenez conscience du fait que ces émotions vous étouffent et n’apportent rien de constructif à votre vie. Vous n’avez du pouvoir que sur vous-même. Si vous pardonnez, vous éprouverez un sentiment libérateur!

5. Adaptez vos attentes aux événements et apprenez de l’échec

Si vous entretenez des attentes trop élevées ou irréalistes envers les autres et envers la vie, vous risquez de vivre beaucoup de déceptions. Remplacez plutôt vos attentes par des tendances et des préférences. Vous profiterez ainsi de chaque échec non pas pour pleurer, mais pour vous réjouir du nouvel apprentissage que vous aurez fait et qui vous rapprochera du succès.

6. Ne restez pas enchaîné au passé

Si vous ressassez sans cesse les souvenirs de vos échecs, de vos déceptions et de vos épreuves, il y a de fortes chances pour que votre ressentiment vous enchaîne au passé. Cette incapacité à lâcher prise ruine votre paix intérieure. Accepter le passé est le meilleur moyen d’enrichir votre avenir.

7. Cultivez une vision positive de vous-même

Combien de fois refusons-nous de pardonner simplement par orgueil, parce que nous nous disons : «Ce n’est pas à moi à faire un effort!». Cette manière de penser entretient le souvenir et la douleur de l’offense, et nous accroche au passé. Si vous cultivez une vision positive de vous-même, vous savez qu’à chaque fois que vous pardonnez, vous le faites d’abord pour vous et non pour montrer aux autres une «force» que vous n’avez à prouver à personne.

Bibliothèque

[asa2_smart_collection cat_slug= »lacher-prise » tpl= »Book » ajax= »1″ associate_id_set= »artdubonheur » /]

Vidéos

• Guy Finley Lâcher Prise partie 1, cassette audio

• Guy Finley Lâcher Prise partie 2, cassette audio

Autres ressources

https://fr.wiktionary.org/wiki/l%C3%A2cher_prise

https://fr.wikipedia.org/wiki/Shikantaza

Cet article Lâcher prise : 7 trucs pour se libérer est apparu en premier sur Art du bonheur.

]]>