Apprendre des autres
Apprendre des autres pour améliorer notre identité et notre estime de soi (Par Nicolas Sarrasin)
Puisque nous définissons une importante part de notre identité à partir des multiples exemples que nous fournit la société, à travers les amis, la famille, les personnes médiatisées comme les acteurs, les professeurs, etc., seul un regard conscient, lucide, permet de maximiser ce que nous pouvons retirer de positif dans notrecomparaison aux autres.
Au contraire, le sentiment d’envie, créé de toutes pièces à partir d’informations insuffisantes que nous imaginons, peut mener à la frustration, voire à l’apathie et au découragement.
À cet effet, vous pouvez aussi en apprendre davantage sur la distorsion cognitive de sélection d’informations positives.Dans ce contexte, l’équilibre consiste à nous comparer à de grands modèles sans pour autant nous sous-estimer ou nous dévaluer face à eux.
Il ne s’agit pas d’engager une compétition mais plutôt de récupérer ce que nous considérons positif sans pour autant nier tout ce que nous sommes.
En effet, la compétition devient négative lorsqu’elle ne désigne plus le sain rapport de dépassement que deux ou plusieurs individus entretiennent entre eux pour s’améliorer mais ressemble surtout au désir de dominer les autres dans le but de nous prouver une valeur personnelle en laquelle nous doutons fondamentalement.
Par exemple, vous pouvez admirer un coureur de fond de calibre olympique tout en sachant pertinemment que vous ne bénéficiez pas des capacités physiques nécessaires pour espérer un jour l’égaler. Par contre, vous pouvez vous inspirer de ce coureur pour sa discipline et la passion de ce qu’il fait sans jamais conclure que vous possédez moins de valeur que lui.
En conclusion, il ne sert à rien de généraliser en croyant que les autres possèdent plus de valeur que nous: ils nous supplantent dans certains domaines, habiletés que nous pouvons aussi développer sans pour autant omettre la valeur globale de notre personne.
