Répertoire de citations – Fontaine, Jean de la

Citations

Les délicats sont malheureux,
Rien ne saurait les satisfaire. 
Contre ceux qui ont un goût difficile.

Ni l’or ni la grandeur ne nous rendent heureux.

 

Jean de La Fontaine
 

Jean de La Fontaine 

Jean de La Fontaine (1621 – 1695), poète français du XVII siècle, suivit ses études jusqu’en troisième où il y apprend surtout le latin sans s’intéresser au grec ce qu’il regrettera plus tard pour la traduction direct des textes grecs en français.

La Fontaine reprend des études de droit où il fréquente un cercle de jeunes poètes juristes, les chevaliers de la table ronde, et décroche, en 1649, un diplôme d’avocat au parlement de Paris. Entre temps, en 1647, son père lui organise un mariage de complaisance avec Marie Héricart, alors âgée de 14 ans et demi.

La Fontaine ne fut jamais un bon mari, ni un bon père pour son enfant Charles. Lorsque le travail lui en laisse le temps, il monte à Paris où il se mêle aux sociétés précieuses et surtout libertines de l’époque. Sa vocation poétique s’éveille de plus en plus.

En 1658, à la mort de son père, La Fontaine hérite de ses deux charges (maître ancien et capitaine des chasses), qu’il cumule avec celle qu’il a achetée lui-même en 1652, une lourde tâche peut rentable qu’il revendra intégralement en 1672. Il connaît pourtant des difficultés financières ce qu’il le conduisit à la séparation des biens des époux.

En 1659, La Fontaine dédie au Ministre des Finances le poème Adonis et le Songe de Vaux, ainsi qu’une trentaine de poèmes prévus par contrat. Peu après(1660), il se lie intimement avec Molière, Boileau et Racine et Fouquet est arrêté sur ordre de Louis XIV. La Fontaine reste son plus fidèle défenseur. Il écrit à cette occasion en 1662 l’ode au roi et surtout l’admirable Élégie aux nymphes de Vaux ce qui lui attira la colère de Colbert et du roi et il dut s’exiler à Limoge.

La Fontaine se sépare de sa femme et fréquente plusieurs salons. Il publie deux premiers contes : Joconde et Le Cocu battu et content. En 1672, c’est la mort de la duchesse d’Orléans : La Fontaine connaît de nouvelles difficultés financières

En 1687, dans la Querelle des Anciens et des Modernes, il se range résolument dans le clan des anciens défendant la littérature grecque et latine avec acharnement à l’Académie française, où il est un excellent académicien. Il y retrouve Boileau, Perrault, Furetière. La vieillesse et la maladie amenèrent sa conversion en 1692. Il est obligé de renier ses écrits licencieux en recevant l’extrême-onction en février 1693 devant une délégation de l’Académie. Rétabli, il se retire.

 
Outre les contes, et surtout les fables qui constituent toute sa gloire, La Fontaine s’est essayé dans tous les genres mais ses fables, au nombre de 243 restent son chef d’oeuvre. Certains considèrent la Fontaine comme un copieur qui n’a rien inventé. La Fontaine s’est peut-être inspiré de ces fables anciennes écrites par Esope, Horace, Abstémius, Phèdre pour la culture grecque ou encore Panchatantra et Pilpay indien dans la culture indienne mais il les a considérablement améliorées et écrites dans une langue belle et simple.

Jean de La Fontaine. (2006, avril 26). Wikipédia, l'encyclopédie libre. Page consultée le 22:52, avril 27, 2006 à partir de http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Jean_de_La_Fontaine&oldid=6921003.

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